De Veynes à l'abbaye du Laverq en 8 étapes ou 9 étapes
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De Veynes à l'abbaye du Laverq en 8 étapes ou 9 étapes

De Veynes à l'abbaye du Laverq en 8 étapes ou 9 étapes

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Les Itinéraires Touristiques des Abbayes Chalaisiennes en vélo gravel offrent des étapes traversant des paysages sauvages sur des sentiers pratiquables, des pistes forestières et de petites routes départementales du département des Hautes-Alpes.

Ils permettent de relier les sites chalaisiens de Clausonne, de Valserres, de Boscodon et du Laverq et de traverser des hameaux, villages et villes riches d'histoires et de patrimoines.

Prévoyez 8 à 9 étapes pour relier la ville de Veynes à l'abbaye du Laverq dans la vallée de l'Ubaye, en passant par Tallard, Chorges, Savines-le-Lac, Le Lauzet-Ubaye.

Pour relier Barcillonnette à Valserres, il est proposé une variante qui permet de passer sous les falaises de la montagne de Céüse et au col des Guérins.

Les 17 patrimoines à découvrir
Histoire

Veynes

A l’époque romaine, Davanium (Veynes) est une étape entre Vapincum (Gap) et Valence. Au moyen-âge, époque de prospérité, des marchands lombards battant monnaie, ainsi que plusieurs familles de confession juives, s’installent à Veynes. Jugées responsables de l’épidémie de peste de 1348, ces dernières seront victimes d’un pogrom qui n’épargnera que les enfants.
A la renaissance, les Veynois se convertissent au protestantisme. Persécutés sous Louis XIV, ils sont nombreux à fuir en Suisse, Allemagne et Hollande et la ville perd ainsi une partie importante de sa population active. Certains auront des destins prestigieux, tels André de Revillasc (général de l’armée prussienne) ou Abraham Patras (gouverneur de Sumatra).
En 1875, Veynes devient « cité cheminote » avec l’arrivée du chemin de de fer. Ce point central du trafic des Alpes du Sud est alors surnommé « Etoile de Veynes ». Avec le déclin de l’activité ferroviaire dans les années 1970, la ville se réoriente et devient « ville solaire ».
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Géologie

Les étranges terres noires du col de la Bachassette

En d’autres lieux, on les appelle « mauvaises terres » parce que rien n’y pousse. Ici, l’endroit se nomme Bachassette, la petite cuvette, parce que l’eau stagne après y avoir sculpté un étrange paysage.
La marne doit sa couleur au carbone caractéristique à sa formation en milieu marin profond, où l’absence d’oxygène a permis la conservation de la matière organique. Sa forte teneur en argile (70%) implique une forte perméabilité et rend stérile les terrains.
Elle est aussi très friable. C’est la forte pression exercée sur elle par la masse sédimentaire, qui lui a donnée une structure feuilletée facilitant aujourd’hui son érosion. Une érosion par le gel qui la fait éclater en surface et par ruissellement des eaux. C’est ce qui a façonné ces dos d’éléphant !!

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Savoir-faire

Liens sociaux et curiosité sonore

Le hameau du Faï est un lieu d'accueil géré par l'association Les Villages des Jeunes-Solidarités Jeunnesses. Il participe activement à la vie sociale de la vallée du Buëch. Des chantiers de jeunes internationaux et des chantiers d’insertion sont accueillis sur site, des animations culturelles ainsi que des soirées à thème sont organisées et favorisent le brassage interculturel et générationnel.

En 1994, a été créé un ensemble musical monumental unique au monde : d'énormes "trompes" (enceintes acoustiques directionnelles) ont été construites face à une formidable chambre d’écho naturelle constituée par les falaises qui surplombent le site. Le son par un effet de cathédrale emplit toute la vallée. L’instrument est aujourd’hui destiné à des expérimentations et performances sonores sans limites ni équivalent ailleurs dans le monde. Le festival "la Montagne qui chante" a lieu tous les 17 août.
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Histoire

Abbaye de Clausonne

L’abbaye de Clausonne est la première fille de Notre-Dame de Lure, elle-même fille de Notre-Dame de Boscodon. L’année de sa fondation n’est pas précise mais il est  possible de la dater vers 1185.
Le site de Clausonne, situé en bordure du torrent de Maraize, présente un attrait  spirituel en raison de son isolement géographique et renforce le maillage existant entre les communautés chalaisiennes méridionales de Lure, Boscodon et Valserres. Une longue journée de marche doit permettre de relier les sites entre eux, ce qui sera essentiel pour la transhumance des brebis vers la plaine de la Crau où l’abbaye de  Puyredon est fondée en 1205.

Le seigneur du Val-d’Oze fait don du domaine sur lequel les moines vont construire l’abbaye. Celle-ci possèdera également des terres, des pâturages et des vignes. Les  revenus demeurent toutefois modestes.
Malgré son isolement, l’abbaye et ses occupants vont subir plusieurs pillages et destructions. En 1573, les exactions des troupes protestantes lui sont fatales et l’abbaye disparait en tant que monastère régulier. Jusqu’à cette date, Clausonne et Boscodon auront maintenu une existence indépendante plusieurs siècles après la disparition de l’Ordre de Chalais. À partir de cette date, l’édifice sera  investi et transformé en ferme puis en mairie-école après la Révolution. Une église paroissiale a été aménagée dans le choeur pour les 80 habitants du village de Clausonne, qui a disparu après le rachat par l’État de l’ensemble du domaine pour en assurer la gestion forestière.
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Géologie

Espace Naturel Sensible de la Haute Vallée de Maraize

La Haute Vallée de Maraize, site de 2000 hectares, a été classé "Espace Naturel Sensible" par le Conseil Départemental des Hautes-Alpes en 1987 du fait de la somptuosité de ses paysages et de ses caractéristiques géologiques et floristiques particulières.

Le climat, d’influence fortement méditerranéenne dans un massif alpin de moyenne altitude et très accidenté, favorise le développement d’une flore et d’une faune d’une très grande diversité grâce aux différents biotopes existants.

L’entrée dans le massif d’Aujour se fait par les gorges du  Gouravour, impressionnantes par leur étroitesse et leur hauteur. Elles offrent un panorama géologique assez  unique, et recèlent des trésors cachés, comme des  genévriers thurifères vieux de mille ans ! Les couples d’aigles et les chamois accompagnent parfois les visiteurs.

Ce territoire est aujourd’hui abandonné par les hommes : les vestiges de l’abbaye de Clausonne et la ferme du Faï sont les derniers foyers d’une occupation qui fut pourtant durable et importante. L’installation en l’an mille du  castrum d’Oze, au pic de Saint-Ponçon, sur le rebord  nord ouest du massif, illustre cette dimension tutélaire.

Ce plateau d’altitude, « château fort naturel », a abrité sur tout son espace une population nombreuse dans le lointain
Moyen-Âge ; le site d’Oze-la-vieille, en bordure du massif au-dessus du Saix, permet de mesurer à quel point Aujour n’était pas un territoire marginal, mais fut le coeur du Val- d’Oze.
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Histoire

Plaine de Peyssier

Les traces d’habitat restent assez discrètes dans le vallon et pourtant, ce territoire fut bien investi. Un castrum (château fort et village) existait près de la grange des Oustaus aux XIIe et XIVe siècles. Il était rattaché à la seigneurie d’Oze et avait été placé sous la dépendance des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Le site fortifié a disparu à  l’occasion des crises de la fin du Moyen-Âge, puis a été réoccupé au cours du XVIe siècle.

Des quatre granges qui occupaient la plaine, il ne subsiste que deux bâtiments à Laboudou et aux Oustaus. Il existait
deux autres granges et maisons au Jas des Aygues et au Raugou qui sont largement ruinées. Toutes ces granges  appartenaient depuis le XVIIe siècle au moins au
seigneur de Vitrolles qui en retirait des revenus relativement importants. Elles étaient affermées à des fermiers ou métayers qui versaient une rente au seigneur contre le droit d’occuper ses terres.

À la fin des années 1870, ces granges passent à une société contrôlée par François Pavie, maire de Savines, qui revend ce domaine à l’administration des Eaux et Forêts. Les fermes situées sur les contreforts sud de Peyssier aux quartiers du Grand Pré, des Selles et de Rochecourbe étaient également habitées par des agriculteurs qui étaient propriétaires des terres environnantes. Le hameau des  Selles est abandonné au moment de la 1ère guerre  mondiale, alors que les deux autres le sont à la fin du XIXe siècle.

En 1906, ces quartiers sont déjà achetés par  l’administration des Eaux et Forêts, alors que l’essentiel du domaine des barons de Vitrolles est aujourd’hui la propriété des communes d’Esparron et de Barcillonnette.

Le nom Peyssier vient de l’occitan peissier qui vient lui- même du latin paxilli qui désigne un bassin, une retenue d’eau produite par un barrage de pieux. Dans les années 1970, un barrage a été construit pour développer  l’irrigation agricole dans le Val-d’Oze.
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Histoire

Village de Lardier-Valença

Lardier et Valença, dont l'altitude est comprise entre 650 m et 1 650 m, résulte de deux paroisses. Lardier, du latin aridus (endroit aride) sur le plateau et les monts dominant la Durance, et Valença (Valensanum, en 1235) ancien domaine gallo-romain de Valentius sur les piémonts directs de la Durance.
Ces terres ont ensuite appartenu aux Seigneurs d'Orange puis aux Chevaliers de St-Jean de Jérusalem. Les lieux ont très certainement été habités dès les premiers siècles de notre ère. Les ruines de Vières, "vue" en latin, abrités par les montagnes de Sainte-Croix, constituent certainement le premier lieu occupé.
Sainte-Croix est un ancien site de pèlerinage (XIIe et XVIe siècle) où l'on se rendait, notamment depuis Carpentras. Il y demeure les ruines d'un ancien prieuré du XIIIe siècle, des reliques de la croix du Christ y aurait été conservées, puis ramenées à Carpentras.
L'église Saint-Pierre du XIXe siècle située dans le chef-lieu, domine l'ancienne voie romaine Via Domitia dans la vallée de la Durance.
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Histoire

Tallard et son château

Tallard
Les premières traces d’implantation humaine datent du paléolithique. Des fouilles, sur l’actuel aérodrome de  Tallard, ont révélé la présence d’un village très actif qui atteste d’une sédentarité inédite pour l’époque.
L’implantation stratégique de Tallard est d’abord liée à des intérêts commerciaux. Le site se trouve sur le parcours joignant Marseille au Piémont italien en passant par la vallée de l’Avance, et permet de contourner Gap le long de l’ancienne voie romaine. L’actuel village s’implante à la suite de la construction du château fort au XIVe siècle. Auparavant, le village était perché à Ville Vieille pour s’isoler des voies de passage et donc des pillages.

et son château
Le château de Tallard est l'un des édifices fortifiés  médiévaux les plus notables des Hautes- Alpes. Il était protégé à l’est par la haute falaise dominant le lit de la Durance ; au sud par un large fossé creusé ; à l’ouest et au
nord par les remparts fortifiés entourant le village  rassemblé au pied du château.
Un réseau de galeries souterraines permettait aux habitants d’accéder aux puits en période de fermeture des portes. On entrait dans le bourg par cinq portes, seule celle de Durance est encore visible. Les remparts ont été détruits au début du XXe siècle pour la construction de maisons, la nouvelle place du village se retrouve à l’extérieur des remparts. L’église du village, auparavant à l’extérieur des remparts, a été détruite et au XVIIe siècle, il a été décidé de
relocaliser l’église Saint-Grégoire à l’intérieur des remparts.
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Géologie

La salle de bal des Demoiselles coiffées

Curiosité géologique

Sur la commune de Théus, le vallon du Vallauria recèle la  plus importante concentration française de Demoiselles  coiffées ou Cheminées de fées. Ces Demoiselles coiffées émergent d’un paysage ruiniforme, sur les flancs sud du Mont Colombis, au sein de terrains tendres déposés par les glaciers. Dans ces moraines, les cailloux ne sont pas triés : on y trouve donc, mélangés, des éléments de toutes tailles, du bloc grossier à l’argile.

En période chaude, l’eau contenu dans le sol s’évapore vers la surface mais reste bloquée sous les plus gros blocs permettant une cristallisation lente et homogène dans la « cheminée ». L’érosion se poursuivant, elle entraîne les éléments instables et laisse en place les matériaux soudés. La Demoiselle est née… A Théus, les plus âgées d’entre elles auraient 18 000 ans.

Ces cheminées qui font la légende...

Un jour, à l’occasion de la venue d’un violoniste, de jeunes demoiselles qui aimaient danser, organisèrent une fête dans un vallon où coule le ruisseau du Vallauria. La fête eut lieu le Mardi Gras. Elles dansèrent jusqu’à ce que leurs cavaliers voulurent s’arrêter car le lendemain était jour du Carême. Entrainées par la musique, elles continuèrent jusqu’aux dernières coups de minuit. Mal leur en pris, elles furent condamnées à une valse éternelle, pétrifiées dans la « salle de bal ». Depuis ce temps-là, on trouve au-dessus du torrent, ces curieuses colonnes de pierre coiffées d’un caillou. On raconte aussi que lorsque la pierre tombera, elles seront délivrées de leur triste sort de Demoiselles coiffées !
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Histoire

Ville de Chorges

L’église Saint-Victor date du début du XIIe siècle. De style roman à l’origine, l’église a subi de nombreuses restaurations, notamment aux XVe et XVIIe siècles. Ainsi,
la croisée d’ogive de la voûte et la fenêtre de la chapelle de la Vierge sont de style gothique flamboyant (XVe siècle). La
voûte est en anse de panier. Le clocher a été reconstruit en 1690 après avoir été détruit par la foudre. L’église a été classée Monument Historique en 1862.

La fontaine de la place Lesdiguières date de 1548. C’est l’une des plus anciennes et plus belles fontaines du département. Elle est construite en marbre rose local. L’eau s’écoule par des dégorgeoirs qui rappellent le bestiaire  fantastique du Moyen-Âge. Cette fontaine bénéficie d’une protection au titre des Monuments Historiques. Elle fut restaurée en novembre 2014.
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Petit patrimoine

Eglise de Saint-Apollinaire

L’église, implantée sur un promontoire comme pour affirmer sa domination spirituelle, trône au milieu du village. Elle a subi plusieurs destructions lors des guerres de Religion. Seul le beau porche garde les traces de ses origines du XIIe siècle. Un cadran solaire moderne orne son flanc sud. La vue est remarquable sur la retenue de Serre-Ponçon, Savines-le-Lac et ses environs ainsi que sur les sommets de la rive gauche de la Durance (Grand Morgon, Pic de Charance, Parpaillon).
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Lac

Barrage et Lac de Serre-Ponçon

La Durance est une rivière dite « capricieuse » qui prend sa source à l’ubac de Montgenèvre et se jette dans le Rhône
en Avignon. Ses crues étaient redoutées en raison des nombreux dégâts qu’elle pouvait causer sur les terres agricoles, ouvrages et maisons.

Cette rivière était utilisée comme voie de transport pour le commerce du bois du Moyen-Âge jusqu’au dernier quart du XIXe siècle. Les troncs d’arbres abattus dans les forêts étaient assemblés par des liens végétaux pour constituer
des radeaux, que les radeliers menaient jusqu’au Rhône.

L’idée de construire un barrage sur la Durance remonte à 1856, notamment pour réguler les débits et constituer un
immense réservoir d’eau pour l’agriculture. Le barrage actuel a été conçu pour la production d’énergie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et également
pour l’irrigation. Les travaux ont débuté en 1955 et le  barrage a été mis en eau en 1960. Sa retenue d’eau est assurée par l’un des plus grands barrages poids (en terre) d’Europe flanqué entre deux rochers, le Serre-Ponçon et le Serre de Monge sur les communes de Rousset et de La Bréole.

Cette gigantesque retenue d’eau a façonné en aval les paysages de la Durance où l’arboriculture et l’agriculture se sont fortement développées en fond de vallée, occupée également par les infrastructures routières et le canal EDF.

À visiter : le Muséoscope du Lac de Serre- Ponçon à Rousset et la Maison de l’Eau et des Énergies au pied du barrage.
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Histoire

Savines-le-Lac

Le village
Le village de Savines a changé deux fois d’emplacement au cours de l’histoire. Le premier village était situé en rive droite de la Durance, au fond du torrent de Réallon, à l’actuel lieu-dit la Paroisse, où se trouvent encore les ruines de l’ancien château des comtes de La Font de Savine, et celles de la première église paroissiale. Ce premier village, abandonné à la fin du XVIIIe siècle du fait des ravages causés par le torrent de Réallon, s’est alors établi sur la rive gauche de la Durance.

Le second Savines datant du début du XIXe siècle fut détruit en 1961 lors de la mise en eau du barrage de Serre-Ponçon. L’évacuation des habitants inspira le film L’Eau Vive de François Villiers, d’après un scénario de Jean Giono et avec la musique éponyme de Guy Béart.

Un nouveau village, renommé Savines-le- Lac, oeuvre de l’architecte Achille de Panaskhet, est alors reconstruit dans le style architectural des années 60, plus en hauteur sur la rive gauche du lac. Le village est aujourd’hui une station balnéaire et portuaire, aux portes du Parc national des Écrins, entourée de hauts sommets (Le Grand Morgon, les aiguilles de Chabrières et le Mont Guillaume).

Le mandement de Savines, riche en forêts, champs et pâturages s’étendait au XIVe siècle sur un territoire d’une
superficie de 13 500 hectares alors qu’aujourd’hui, il n’occupe plus que le 1/10e de la surface d’origine,  essentiellement composée de forêt.

Pont de Savines-le-Lac
Le Pont de Savines-le-Lac est lié à l'histoire du barrage de Serre-Ponçon. Ce pont routier d’une longueur de 924 mètres est un ouvrage d’art qui relie la rive droite à la rive gauche du lac sur laquelle a été implanté le nouveau  village : Savines-le-Lac. Il utilise une technique innovante à l’époque : le béton précontraint. D’autre part, ses piles sont creuses de manière à annuler les pressions de l’eau qui s’exercent à l’intérieur et l’extérieur de ces piles. Ce pont est un passage essentiel à travers le département des Hautes-Alpes pour rejoindre l’Italie.
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Histoire

Le Pontis

Le village de Pontis situé à la confluence des torrents alpestres de la Durance et de l’Ubaye, contrôlait l’accès des hautes vallées riches en pâturages d’estives. Les seigneurs de Pontis parmi lesquels le célèbre Bénédict-Louis, lieutenant dans le prestigieux régiment des gardes du roi Louis XIII, s’y étaient implantés. Les bâtiments de l’ancien château se trouvent à l’arrière de l’église paroissiale et du cimetière, le domaine est aujourdhui une propriété privée.

Musée dans l'ancienne école
Le musée de l’école d’antan se trouve sur la place de l’église dans l’ancienne école du hameau, qui a fermé ses portes en 1966. Aménagée aujourd’hui en musée, elle fait revivre ce qu’était l’instruction publique en montagne. On y retrouve l’environnement des écoliers d’une classe unique avec les bancs en bois, le poêle, l’encre violette…
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Archéologie

Dolmen du Villar

Situé sur le flanc méridional du Morgon, au-dessus de l'ancien village d'Ubaye recouvert par le lac de Serre-Ponçon, ce dolmen, connu depuis le XIXe siècle, est composé d'une chambre funéraire, couverte d'une seule dalle délimitée par six orthostats. Son entrée est partiellement obturée par une dalle. Un couloir, constitué de quelques blocs alignés, est encore visible. Il a servi de dépôt funéraire à l'époque chalcolithique (5000 à 2500 av. J.C.) et a été réutilisé à l’âge de bronze (2500 à 1750 av. J.C.).

Plusieurs fouilles archéologiques menées au début des années 1980, ont permis de dénombrer jusqu’à une quarantaine d’individus humains, de nombreux ossement et dents d’animaux, ainsi que du mobilier funéraire composé de plusieurs tessons de céramique, d'un brassard d'archer, d'un poignard en cuivre, de segments de cercle, d'une défense de sanglier transformée en pendeloque, de quelques perles de formes variées en divers matériaux (os et calcaire) et d'outils en silex. Les objets en bronze sont constitués d'une bague spiralée et d'une épingle à tête en crosse. Ces objets sont aujourd'hui conservés au Musée Museum de Gap.

Cette tombe mégalithique, classée au titre de Monument Historique en 1900, est le seul dolmen visible dans ce secteur des Alpes.
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Histoire

La voie ferrée de l'Ubaye

Cette voie ferrée, dont la construction a débuté en 1909, devait relier Grenoble à Barcelonnette mais fut finalement interrompue en 1934 au profit de la ligne Veynes/Briançon. Elle n’a jamais été terminée malgré de grands travaux entrepris et bien avancés : carrières, tailles de pierre, ponts, viaducs, tunnels et voies. Le pont de Chanteloube visible dans le lac de Serre-Ponçon à Chorges, est l’un des ouvrages de cette voie ferrée.

Les travaux de construction ont nécessité de la main d’œuvre (ouvriers, contremaitres, maîtres d’œuvre) venue d’Italie. Beaucoup se sont fixés dans la vallée, épousant Valéianes et Valéians.

Aujourd’hui la voie et les tunnels connaissent une nouvelle destination, on peut les parcourir à pied et en VTT, il y a même des champignonnières !
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Histoire

Abbaye du Laverq

L’abbaye du Laverq fut fondée en 1135. Les abbayes de Boscodon et du Laverq semblent avoir une histoire  indépendante de 1130 à 1142, date à laquelle l’abbaye du Laverq rejoint Boscodon et devient alors prieuré. Toutes deux rejoignent l’abbaye-mère de l’Ordre de Chalais, située à Voreppe en Chartreuse.
Cette dernière, à proximité de l’Ordre voisin et concurrent des Chartreux, essaima sur la Provence.
Les moines du Laverq, fidèles à la Règle de Saint-Benoît, conjuguaient la vie religieuse et le travail manuel. Ils sont à
l’origine du développement de l’Ubaye.
Les moines n’étaient pas des ermites solitaires mais de véritables entrepreneurs. Ils étaient aidés de nombreux laïcs. Ainsi, l’exploitation du bois, l’élevage ovin et l’agriculture ont constitué leurs ressources et celles de toute la vallée de l’Ubaye pendant longtemps.

En 1354, l’abbaye du Laverq disparut dans un incendie, quelques moines restèrent jusqu’au XVIe siècle. En 1597,
la plupart des moines encore présents furent exterminés, les derniers survivants rejoignirent alors Boscodon avec
plusieurs familles et créèrent le hameau des Traversettes.
 
À la Révolution française, tous les biens monastiques furent déclarés « biens nationaux », vite revendus à de riches propriétaires privés.

À l’entrée du hameau, on aperçoit les ruines de ce qui était probablement la chapelle de l’ancienne abbaye, devenue
ensuite chapelle des Pénitents jusqu’à l’édification de l’église actuelle. Cette dernière date du XVIIe siècle. Le porche d’entrée en tuf grossièrement taillé a peut-être été construit en récupérant les pierres de l’ancienne abbaye. Le clocher de style lombard a été construit plus tard, en 1892. Sa cloche initiale, datée de 1735, a été remplacée en 1991.

L’association pour la Protection et l’Aménagement du vallon du Laverq a restauré ces ruines, en grande partie rasées lors de la construction de la piste en 1968
Elle perpétue la mémoire des moines et convers qui ont donné vie au vallon il y a une dizaine de siècles.
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Profil altimétrique


Recommandations

Itinéraires Touristiques des Abbayes Chalaisiennes

Transport

Renseignements :
  • Office de Tourisme des Sources du Buëch à Veynes : 04 92 57 27 43, www.sources-du-buech.com
  • Office de Tourisme Gap-Tallard-Vallées à Gap : 04 92 52 56 56, www.gap-tallard-vallees.fr
  • Bureau d'Information Touristique de Serre-Ponçon Chorges : 04 92 50 64 25, www.serreponcon.com
  • Office de Tourisme de Serre-Ponçon Vallées à La Bâtie Neuve : 04 92 54 41 18, www.serreponconvallees.com
  • Office de Tourisme Intercommunal du Savinois Serre-Ponçon : à Savines-le-Lac : 04 92 44 31 00, www.savines-le-lac.stationverte.com
  • Office de Tourisme de Serre-Ponçon à Embrun : 04 92 43 72 72, www.serreponcon.com
  • Office de Tourisme Ubaye Tourisme : 04 92 81 04 71, www.ubaye.com

Train : 
  • Gare SNCF à Veynes, Gap, Chorges, Embrun, renseignements : , www.sncf-connect.com/ter :
  • ligne Marseille-Briançon
  • lignes Grenoble-Briançon, Valence-Briançon, Paris-Briançon
Bus :
  • SCAL (Société des Cars Alpes Littoral) à Gap, 04 92 51 06 05, www.autocars-scal.fr : ligne Marseille-Sisteron-Gap-Briançon
  • Ligne LER ZOU, www.services-zou.maregionsud.fr :
  • ligne Veynes-Embrun
  • ligne aéroport Marseille-Provence-Aix TGV, Sisteron, Gap
  • lignes Gap-Tallard, Sigoyer-Gap
  • ligne Barcelonnette-Le Lauzet-Ubaye-Gap

Accès routiers et parkings

Stationnement :

Gare SNCF de Veynes

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