Gravel #1 : Veynes - Le Laverq en 8 ou 9 étapes par Ceüse, Serre Ponçon et Boscodon
Gravel #1 : Veynes - Le Laverq en 8 ou 9 étapes par Ceüse, Serre Ponçon et Boscodon
Difficile
9j
179,5km
+6782m
-6012m
Itinérance
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Le tracé emprunte des pistes pour 45 % du parcours, des petites routes pour 48 % et d'autres routes plus grandes pour 7 %.
Vous évoluerez dans des paysages abondamment variés, allant d'alpages de montagne à des rivières préservées, des charmants villages, des points de vue à couper le souffle et des fraîches forêts.
Les étapes sont tout à fait réalisables dans une journée et ont été choisies de sorte qu'il n'y ait pas 2 journées difficiles consécutives. Un hébergement en dur est possible à chaque étape.
Le tracé ne présente pas de difficulté majeure pour qui pratique le vélo-gravel mais la proportions sur pistes est assez importante.
Pour relier Barcillonnette à Valserres, il est proposé une variante qui permet de passer sous les falaises de la montagne de Céüse et au col des Guérins (étapes de 02 et 03 à la place l'étape 02-03).
Le tableau des étapes est disponible dans les photos de cette itinérance.
Vous évoluerez dans des paysages abondamment variés, allant d'alpages de montagne à des rivières préservées, des charmants villages, des points de vue à couper le souffle et des fraîches forêts.
Les étapes sont tout à fait réalisables dans une journée et ont été choisies de sorte qu'il n'y ait pas 2 journées difficiles consécutives. Un hébergement en dur est possible à chaque étape.
Le tracé ne présente pas de difficulté majeure pour qui pratique le vélo-gravel mais la proportions sur pistes est assez importante.
Pour relier Barcillonnette à Valserres, il est proposé une variante qui permet de passer sous les falaises de la montagne de Céüse et au col des Guérins (étapes de 02 et 03 à la place l'étape 02-03).
Le tableau des étapes est disponible dans les photos de cette itinérance.
10 étapes
Les 20 patrimoines à découvrir
- Géologie
Les étranges terres noires du col de la Bachassette
En d’autres lieux, on les appelle « mauvaises terres » parce que rien n’y pousse. Ici, l’endroit se nomme Bachassette, la petite cuvette, parce que l’eau stagne après y avoir sculpté un étrange paysage.
La marne doit sa couleur au carbone caractéristique à sa formation en milieu marin profond, où l’absence d’oxygène a permis la conservation de la matière organique. Sa forte teneur en argile (70%) implique une forte perméabilité et rend stérile les terrains.
Elle est aussi très friable. C’est la forte pression exercée sur elle par la masse sédimentaire, qui lui a donnée une structure feuilletée facilitant aujourd’hui son érosion. Une érosion par le gel qui la fait éclater en surface et par ruissellement des eaux. C’est ce qui a façonné ces dos d’éléphant !! - Petit patrimoine
Village du Saix
Le charmant village du Saix vous surprendra par ses maisons en pierre qui rappellent l'architecture provençale. Vous pourrez découvrir les ruines du château, ravagé par les guerres de religion du 16ème siècle lorsque la famille seigneuriale de Gruel décida d’y donner asile à de nombreux ecclésiastiques.
Tout près des ruines, la statue blanche de La Vierge surplombe le village. Elle a été hissée en 1943 sur un traineau tiré par des mulets et provient d’un don d’un réfugié de Lorraine accueilli au Saix au début de la Seconde Guerre Mondiale.
Érigée vers 1605, l’église Saint-Vincent est située au cœur du village pittoresque et remplace les églises Saint-Vincent (au cimetière) et Sainte-Catherine (à côté du château) disparues. - Histoire
Le hameau du Faï : liens sociaux et curiosités sonores
Le hameau du Faï est un lieu d'accueil géré par l'association Les Villages des Jeunes-Solidarités Jeunnesses. Il participe activement à la vie sociale de la vallée du Buëch. Des chantiers de jeunes internationaux et des chantiers d’insertion sont accueillis sur site, des animations culturelles ainsi que des soirées à thème sont organisées et favorisent le brassage interculturel et générationnel.
En 1994, a été créé un ensemble musical monumental unique au monde : d'énormes "trompes" (enceintes acoustiques directionnelles) ont été construites face à une formidable chambre d’écho naturelle constituée par les falaises qui surplombent le site. Le son par un effet de cathédrale emplit toute la vallée. L’instrument est aujourd’hui destiné à des expérimentations et performances sonores sans limites ni équivalent ailleurs dans le monde. Le festival "la Montagne qui chante" a lieu tous les 17 août. - Flore
Espace Naturel Sensible de la Haute Vallée de Maraize
La Haute Vallée de Maraize, site de 2 000 hectares, a été classée « Espace Naturel Sensible » par le Conseil Départemental des Hautes-Alpes en 1987 du fait de la somptuosité de ses paysages et de ses caractéristiques géologiques et floristiques particulières.
Le climat, d’influence fortement méditerranéenne dans un massif alpin de moyenne altitude et très accidenté, favorise le développement d’une flore et d’une faune d’une grande diversité grâce aux différents biotopes existants.
L’entrée dans le massif d’Aujour se fait par les gorges du Gouravour, impressionnantes par leur étroitesse et leur hauteur. Elles offrent un panorama géologique assez unique, et recèlent des trésors cachés, comme des genévriers thurifères vieux de mille ans ! Les couples d’aigles et les chamois accompagnent parfois les visiteurs.
Ce territoire est aujourd’hui abandonné par les hommes : les vestiges de l’abbaye de Clausonne et la ferme du Faï sont les derniers foyers d’une occupation qui fut pourtant durable et importante. L’installation en l’an mille du castrum d’Oze, au pic de Saint-Ponçon, sur le rebord nord ouest du massif, illustre cette dimension tutélaire.
Ce plateau d’altitude, « château fort naturel », a abrité sur tout son espace une population nombreuse dans le lointain Moyen-Âge ; le site d’Oze-la-vieille, en bordure du massif au-dessus du Saix, permet de mesurer à quel point Aujour n’était pas un territoire marginal, mais fut le cœur du Val-d’Oze. - Lac
Lac de Peyssier
Le nom Peyssier vient de l’occitan peissier qui vient lui-même du latin paxilli qui désigne un bassin, une retenue d’eau produite par un barrage de pieux. Dans les années 1970, un barrage a été construit pour développer l’irrigation agricole dans le Val-d’Oze. - Pastoralisme
Plateau de Peyssier
Les traces d’habitat restent assez discrètes dans le vallon et pourtant, ce territoire fut bien investi. Un castrum (château fort et village) existait près de la ferme des Oustaus aux XIIe et XIVe siècles. Il était rattaché à la seigneurie d’Oze et avait été placé sous la dépendance des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Le site fortifié a disparu à l’occasion des crises de la fin du Moyen-Âge, puis a été réoccupé au cours du XVIe siècle.
Des quatre fermes qui occupaient le plateau, il ne subsiste que deux bâtiments à Laboudou et aux Oustaus. Il existait deux autres fermes et maisons au Jas des Aygues et au Raugou qui sont largement ruinées. Toutes ces fermes appartenaient depuis le XVIIe siècle au moins au seigneur de Vitrolles qui en retirait des revenus relativement importants. Elles étaient affermées à des fermiers ou métayers qui versaient une rente au seigneur contre le droit d’occuper ses terres.
À la fin des années 1870, ces fermes passent à une société contrôlée par François Pavie, maire de Savines, qui revend ce domaine à l’administration des Eaux et Forêts. Les fermes situées sur les contreforts sud de Peyssier aux quartiers du Grand Pré, des Selles et de Rochecourbe étaient également habitées par des agriculteurs qui étaient propriétaires des terres environnantes. Le hameau des Selles est abandonné au moment de la 1ère guerre mondiale, alors que les deux autres le sont à la fin du XIXe siècle.
En 1906, ces quartiers sont déjà achetés par l’administration des Eaux et Forêts, alors que l’essentiel du domaine des barons de Vitrolles est aujourd’hui la propriété des communes d’Esparron et de Barcillonnette. - Histoire
Grotte des Maquisards
Durant la seconde guerre mondiale, la montagne de Céüse était un lieu de cachette privilégié par les maquisards du gapençais. Sa forme en fer à cheval en faisait un excellent poste d’observation surplombant la vallée.
La grotte des Maquisards située sous les falaises de Céüse, a été creusée sous un des nombreux blocs tombés de la falaise. Elle a servi de refuge à une quinzaine de maquisards en 1943, pendant l’occupation allemande. Dénoncés par un traître, ils ont été arrêtés le 29 novembre 1943. Un seul a pu s’échapper, les autres sont morts en déportation. - Petit patrimoine
Sigoyer, village du piémont de Céüse
Vière berceau de Sigoyer
Le village de Sigoyer est né entre les torrents du Baudon et du Pissenton. Il s’appelait Sigoyer-sur-Dô ou Sigoyer-sur-Tallard. Des remparts datant du XIVe siècle protégeaient le château, l’église et quelques maisons. En comptant trois hameaux à l’extérieur des remparts, on y dénombrait 150 habitants. A partir de 1715, des éboulements importants provoqués par des crues torrentielles ont emporté les terres, l’église et de nombreuses maisons. Les habitants ont dû se résoudre à abandonner leur village en 1845. Il n’en reste plus que quelques ruines. Le nouveau chef-lieu a été créé par la suite, en décidant de construire l’église actuelle autour de laquelle s’est développé le village de Sigoyer
Sépulture gauloise
Une sépulture celte d’un chef guerrier gaulois a été découverte avec des vestiges d’armement (épée ployée et son fourreau, une partie de bouclier, fer de lance, ceinturon). Elle est datée de la deuxième moitié du Ier siècle avant notre ère.
Chapelle Saint-Laurent
Cette chapelle est ce qui reste d’un prieuré fondé par l’abbaye Saint-Michel-dela-Cluse. Elle est édifiée au XIe siècle, de style roman provençal. Du XVe au XVIIIe siècle, le prieuré a été tenu par l’Ordre de Saint-Jean de Jérusalem puis l’Ordre de Malte. - Petit patrimoine
Château de Tallard
Le château est un des édifices fortifiés médiévaux les plus notables des Hautes-Alpes. Il était protégé à l’est par la haute falaise dominant le lit de la Durance ; au sud par un large fossé creusé ; à l’ouest et au nord par les remparts fortifiés entourant le village rassemblé au pied du château. Un réseau de galeries souterraines permettait aux habitants d’accéder aux puits en période de fermeture des portes. On entrait dans le bourg par cinq portes, seule celle de Durance est encore visible.
Les remparts ont été détruits au début du XXe siècle pour la construction de maisons, la nouvelle place du village se retrouve à l’extérieur des remparts. L’église du village, auparavant à l’extérieur des remparts, a été détruite et au XVIIe siècle, il a été décidé de relocaliser l’église Saint-Grégoire à l’intérieur des remparts. - Architecture
Tallard
Les premières traces d’implantation humaine datent du paléolithique. Des fouilles, sur l’actuel aérodrome de Tallard, ont révélé la présence d’un village très actif qui atteste d’une sédentarité inédite pour l’époque.
L’implantation stratégique de Tallard est d’abord liée à des intérêts commerciaux. Le site se trouve sur le parcours joignant Marseille au Piémont italien en passant par la vallée de l’Avance, et permet de contourner Gap le long de l’ancienne voie romaine. L’actuel village s’implante à la suite de la construction du château fort au XIVe siècle. Auparavant, le village était perché à Ville Vieille pour s’isoler des voies de passage et donc des pillages. - Géologie
La salle de bal des Demoiselles coiffées
Curiosité géologique
Sur la commune de Théus, le vallon du Vallauria recèle la plus importante concentration française de Demoiselles coiffées ou Cheminées de fées. Ces Demoiselles coiffées émergent d’un paysage ruiniforme, sur les flancs sud du Mont Colombis, au sein de terrains tendres déposés par les glaciers. Dans ces moraines, les cailloux ne sont pas triés : on y trouve donc, mélangés, des éléments de toutes tailles, du bloc grossier à l’argile.
En période chaude, l’eau contenu dans le sol s’évapore vers la surface mais reste bloquée sous les plus gros blocs permettant une cristallisation lente et homogène dans la « cheminée ». L’érosion se poursuivant, elle entraîne les éléments instables et laisse en place les matériaux soudés. La Demoiselle est née… À Théus, les plus âgées d’entre elles auraient 18 000 ans.
Ces cheminées qui font la légende
Un jour, à l’occasion de la venue d’un violoniste, de jeunes demoiselles qui aimaient danser, organisèrent une fête dans un vallon où coule le ruisseau du Vallauria. La fête eut lieu le Mardi Gras. Elles dansèrent jusqu’à ce que leurs cavaliers voulurent s’arrêter car le lendemain était jour du Carême. Entrainées par la musique, elles continuèrent jusqu’aux dernières coups de minuit. Mal leur en pris, elles furent condamnées à une valse éternelle, pétrifiées dans la « salle de bal ». Depuis ce temps-là, on trouve au-dessus du torrent, ces curieuses colonnes de pierre coiffées d’un caillou. On raconte aussi que lorsque la pierre tombera, elles seront délivrées de leur triste sort de Demoiselles coiffées ! - Petit patrimoine
Chorges
L’église Saint-Victor date du début du XIIe siècle. De style roman à l’origine, l’église a subi de nombreuses restaurations, notamment aux XVe et XVIIe siècles. Ainsi, la croisée d’ogive de la voûte et la fenêtre de la chapelle de la Vierge sont de style gothique flamboyant (XVe siècle). La voûte est en anse de panier. Le clocher a été reconstruit en 1690 après avoir été détruit par la foudre. L’église a été classée Monument Historique en 1862.
La fontaine de la place Lesdiguières date de 1548. C’est l’une des plus anciennes et plus belles fontaines du département. Elle est construite en marbre rose local. L’eau s’écoule par des dégorgeoirs qui rappellent le bestiaire fantastique du Moyen-Âge. Cette fontaine bénéficie d’une protection au titre des Monuments Historiques. Elle fut restaurée en novembre 2014.
La carrière de marbre rose de Salados aurait été utilisée dès l’Antiquité par les Romains. Cette carrière d’altitude à ciel ouvert permet l’exploitation de blocs effondrés des aiguilles de Chabrières. Son utilisation fut essentiellement locale et le plus grand chantier qu’elle alimenta fut celui de la cathédrale de Gap à la fin du XIXe siècle. Un parcours Sens’actions de randonnée-jeux permet sa découverte de manière ludique en famille. - Lac
Lac de Saint-Apollinaire
Ce lac glaciaire est d'une surface de 5900m2, orienté Sud (Adret). Il s'est formé géologiquement par un petit glissement de terrain (éboulis calcaires et moraines glaciaires). Une dépresion s'est formée et des argiles sont venus s'y loger, donnant naissance au lac. Il est bien ensoleillé et entouré d'un mélèzin, ce qui constitue un cadre paisible pour en faire le tour ou s'y baigner. - Petit patrimoine
Église de Saint-Apollinaire
L’église, implantée sur un promontoire comme pour affirmer sa domination spirituelle, trône au milieu du village. Elle a subi plusieurs destructions lors des guerres de Religion. Seul le beau porche garde les traces de ses origines du XIIe siècle. Un cadran solaire moderne orne son flanc sud. La vue est remarquable sur la retenue de Serre-Ponçon, Savines-le-Lac et ses environs ainsi que sur les sommets de la rive gauche de la Durance (Pic de Morgon, Pic de Charance, Parpaillon). - Lac
Lac et barrage de Serre-Ponçon
La Durance est une rivière dite « capricieuse » qui prend sa source à l’ubac de Montgenèvre et se jette dans le Rhône en Avignon. Ses crues étaient redoutées en raison des nombreux dégâts qu’elle pouvait causer sur les terres agricoles, ouvrages et maisons.
Cette rivière était utilisée comme voie de transport pour le commerce du bois du Moyen-Âge jusqu’au dernier quart du XIXe siècle. Les troncs d’arbres abattus dans les forêts étaient assemblés par des liens végétaux pour constituer des radeaux, que les radeliers menaient jusqu’au Rhône.
L’idée de construire un barrage sur la Durance remonte à 1856, notamment pour réguler les débits et constituer un immense réservoir d’eau pour l’agriculture. Le barrage actuel a été conçu pour la production d’énergie au lendemain de la Seconde Guerre mondiale et également pour l’irrigation. Les travaux ont débuté en 1955 et le barrage a été mis en eau en 1960. Sa retenue d’eau est assurée par l’un des plus grands barrages poids (en terre) d’Europe flanqué entre deux rochers, le Serre-Ponçon et le Serre de Monge sur les communes de Rousset et de La Bréole.
Cette gigantesque retenue d’eau a façonné en aval les paysages de la Durance où l’arboriculture et l’agriculture se sont fortement développées en fond de vallée, occupée également par les infrastructures routières et le canal EDF.
À visiter : le Muséoscope du Lac de Serre-Ponçon à Rousset et la Maison de l’Eau et des Énergies au pied du barrage. - Petit patrimoine
Village de Pontis
Le village de Pontis situé à la confluence des torrents alpestres de la Durance et de l’Ubaye, contrôlait l’accès des hautes vallées riches en pâturages d’estives. Les seigneurs de Pontis parmi lesquels le célèbre Bénédict-Louis, lieutenant dans le prestigieux régiment des gardes du roi Louis XIII, s’y étaient implantés. Les bâtiments de l’ancien château se trouvent à l’arrière de l’église paroissiale et du cimetière, le domaine est aujourd’hui une propriété privée.
Musée dans l'ancienne école
Le musée de l’école d’antan se trouve sur la place de l’église dans l’ancienne école du hameau, qui a fermé ses portes en 1966. Aménagée aujourd’hui en musée, elle fait revivre ce qu’était l’instruction publique en montagne. On y retrouve l’environnement des écoliers d’une classe unique avec les bancs en bois, le poêle, l’encre violette, etc. - Petit patrimoine
Chapelle Saint-Michel
Îlot au milieu du lac de Serre-Ponçon, la chapelle Saint-Michel a été construite sur un autel dédié à Mercure, dieu des voyages et du commerce dans la mythologie romaine. Perchée sur son promontoire, elle a été sauvée en 1960 de la destruction consécutive à la mise en eau du lac car située au-delà de sa cote maximale. Emblème du lac, elle est aujourd’hui le symbole du passé de cette partie de la vallée de la Durance.
Construite au XIIe siècle au sein d’un prieuré, détruite en 1692 par les troupes du Duc de Savoie, très vite reconstruite, elle devint un lieu de pèlerinage pour les habitants de la région. A l’origine, prieuré dépendant de l’abbaye de Saint Michel de la Cluse, elle sera affiliée à l’abbaye de Boscodon.
Avant la construction du barrage, au pied du promontoire de la chapelle se trouvait la gare de Prunières, située entre Chorges et Savines, par laquelle passait le trafic des voyageurs, des militaires et des marchandises, notamment des blocs de marbre vert de la vallée de l’Ubaye, que l’on retrouve à l’opéra Garnier et aux Invalides à Paris. - Archéologie
Dolmen du Villar
Situé sur le flanc méridional du Morgon, au-dessus de l'ancien village d'Ubaye recouvert par le lac de Serre-Ponçon, ce dolmen, connu depuis le XIXe siècle, est composé d'une chambre funéraire, couverte d'une seule dalle délimitée par six orthostats. Son entrée est partiellement obturée par une dalle. Un couloir, constitué de quelques blocs alignés, est encore visible. Il a servi de dépôt funéraire à l'époque chalcolithique (5000 à 2500 av. J.C.) et a été réutilisé à l’âge de bronze (2500 à 1750 av. J.C.).
Plusieurs fouilles archéologiques menées au début des années 1980, ont permis de dénombrer jusqu’à une quarantaine d’individus humains, de nombreux ossement et dents d’animaux, ainsi que du mobilier funéraire composé de plusieurs tessons de céramique, d'un brassard d'archer, d'un poignard en cuivre, de segments de cercle, d'une défense de sanglier transformée en pendeloque, de quelques perles de formes variées en divers matériaux (os et calcaire) et d'outils en silex. Les objets en bronze sont constitués d'une bague spiralée et d'une épingle à tête en crosse. Ces objets sont aujourd'hui conservés au Musée Museum de Gap.
Cette tombe mégalithique, classée au titre de Monument Historique en 1900, est le seul dolmen visible dans ce secteur des Alpes. - Architecture
Pont Romain du Lauzet
Le pont roman dit « romain » franchit l’Ubaye sur la route du Lauzet à Costeplane. Le pont est constitué par une arche en ogive de 9 m de portée, qui est jetée à 40 m de hauteur au-dessus du torrent, ce qui en faisait un des plus hauts ponts de l’époque. De construction rustique, il doit être médiéval (XIVe siècle, mais une datation plus large est supposée au XIIe siècle). L’ensemble du pont et de ses abords est un site classé depuis 1938.
Il assurait la liaison entre l’abbaye de Boscodon et l’abbaye du Laverq. Ces deux lieux de culte faisaient partie de l’ensemble des abbayes chalaisiennes, les moines y pratiquaient l’élevage ovin et la transhumance entre ces deux sites. C’est ainsi que l’on peut imaginer que les moines chalaisiens faisaient transhumer leurs troupeaux entre Boscodon et le Laverq en passant sur le Pont Romain du Lauzet il y a 900 ans ! - Histoire
Ancienne voie ferrée de l'Ubaye
Cette voie ferrée, dont la construction a débuté en 1909, devait relier Grenoble à Barcelonnette mais fut finalement interrompue en 1934 au profit de la ligne Veynes/Briançon. Elle n’a jamais été terminée malgré de grands travaux entrepris et bien avancés : carrières, tailles de pierre, ponts, viaducs, tunnels et voies. Le pont de Chanteloube visible dans le lac de Serre-Ponçon à Chorges, est l’un des ouvrages de cette voie ferrée.
Les travaux de construction ont nécessité de la main d’œuvre (ouvriers, contremaitres, maîtres d’œuvre) venue d’Italie. Beaucoup se sont fixés dans la vallée, épousant Valéianes et Valéians.
Aujourd’hui la voie et les tunnels connaissent une nouvelle destination, on peut les parcourir à pied et en VTT, il y a même des champignonnières !
Profil altimétrique
Recommandations
Dans la mesure du possible, prévoyez vos hébergements à l'avance.
Vous pouvez bien entendu fusionner ou découper des étapes à votre guise.
Vous pouvez bien entendu fusionner ou découper des étapes à votre guise.
Les pistes représentant une petite moitié de l'itinérance, nous conseillons pour votre confort des pneus d'au moins 40mm de large.
Transport
L’itinérance est accessible en train au départ de la gare de Veynes-Dévoluy. Vous pouvez y accéder grâce à la ligne Intercités de Nuit Paris-Briançon ou par les lignes TER Valence-Briançon, Briançon-Marseille ou Gap-Grenoble.
En milieu d’itinérance, vous pouvez également utiliser la gare de Chorges.
Pour le retour, rejoignez la gare de Chorges par l'itinéraire de votre choix, puis prenez un TER jusqu'à la gare de Veynes.
Il existe une ligne de bus ZOU! Gap-Barcelonnette, mais renseignez-vous avant pour savoir si les vélos sont acceptés.
En milieu d’itinérance, vous pouvez également utiliser la gare de Chorges.
Pour le retour, rejoignez la gare de Chorges par l'itinéraire de votre choix, puis prenez un TER jusqu'à la gare de Veynes.
Il existe une ligne de bus ZOU! Gap-Barcelonnette, mais renseignez-vous avant pour savoir si les vélos sont acceptés.
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