Gravel #2 : La Brillanne - Veynes en 10 étapes par Forcalquier, Lure, Sisteron, la Méouge et le Buëch
Les Combes - Sisteron
Les Combes - Sisteron - Rémi Borel

Gravel #2 : La Brillanne - Veynes en 10 étapes par Forcalquier, Lure, Sisteron, la Méouge et le Buëch

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⛰️ Itinéraires Touristiques des Abbayes Chalaisiennes ⛰️

Votre itinérance gravel vous amènera de La Brillanne à Veynes en 10 étapes. Vous explorerez entre autres l’imposante montage de Lure et son abbaye préservée, Sisteron, ville chargée d’histoire, les sauvages gorges de la Méouge, les majestueuses montagne d’Aujour et de Chabre, le calme lac du Riou, la mystique abbaye de Clausonne.

Les autres sites Chalaisiens que vous croiserez sur votre parcours sont l'abbaye Notre-Dame de Lure et l'ancienne abbaye de Clarescombe à Ribiers.
Le tracé emprunte des pistes pour 27 % du parcours, des petites routes pour 66 % et d'autres routes plus grandes pour 7 %.
Vous évoluerez dans des paysages abondamment variés, allant d'alpages de montagne à des rivières préservées, des charmants villages, des points de vue à couper le souffle et des fraîches forêts.

Les étapes sont tout à fait réalisables dans une journée et ont été choisies de sorte qu'il n'y ait pas 2 journées difficiles consécutives. Un hébergement en dur est possible à chaque étape.

À l'exception de l'étape Ribiers-Éourres qui présente une longue montée sur piste, le tracé ne présente pas de difficulté majeure pour qui pratique le vélo-gravel.

Le tableau des étapes est disponible dans les photos de cette itinérance.

Les 32 patrimoines à découvrir

  • La Brillanne, vue depuis le château
    La Brillanne, vue depuis le château - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    La Brillanne

    Située à 349 m d’altitude, dans la vallée de la Durance, face à Oraison, cette commune se situe au carrefour entre de multiples axes de communication. Le village est connu pour ses champs de tulipes qui fleurissent entre la fin mars et la mi-avril.
    La gare SNCF a été construite en 1872 et représentait à l’époque une voie de communication en plus de la Durance.
    Le village avait un port où les barques attendaient pour traverser la Durance en direction d'Oraison. C'est seulement en 1888, en présence de Frédéric Mistral, qu'un pont de 285 mètres entre les deux villages a été construit et a permis de désenclaver Oraison.
    La rivière du Lauzon coule sous un ancien pont muletier "le pont du pâtre". L'église Sainte-Agathe, est construite au XVIIe siècle. Vous découvrirez également de jolies fontaines et lavoirs.
  • Chapelle Notre-Dame-des-Anges
    Chapelle Notre-Dame-des-Anges - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Chapelle Notre-Dame-des-Anges

    Le domaine de Notre-Dame-d’Olon (Alaunium) appartenait à l’évêque de Sisteron, qui l’échange au milieu du XIIe siècle avec les Templiers contre La Brillanne.
    La chapelle actuelle est construite entre 1662 et 1674 comme chapelle du couvent des récollets. Au XVIIIe siècle, elle est augmentée de six chapelles latérales voûtées d’ogives de type archaïque pour cette époque, puis subit d’importantes réparations au début des années 1750.
    Cependant, cette chapelle est construite sur une plus ancienne, qui peut remonter au XIe siècle. Le chœur est construit en hauteur, au-dessus d’une crypte qui s’étend au-delà des limites de la chapelle actuelle. En 1660, la Vierge Marie est apparue miraculeusement, et la chapelle est agrandie l’année suivante. C’est un monument historique inscrit depuis le 13 janvier 1997.
  • Pierrerue chapelle Saint-Pierre
    Pierrerue chapelle Saint-Pierre - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Chapelle Saint-Pierre de Pierrerue

    L'église Saint-Pierre, est donnée par l’évêque Ours au prieuré de Ganagobie en 967. Elle est ensuite probablement usurpée par des chevaliers, puisque Tassilo, qui la tient par héritage, la donne en 1019 à l’abbaye de Cluny. Elle est ensuite possession du chapitre de Forcalquier (début du XIIe siècle), puis de l'évêque de Sisteron (milieu du siècle) avant de revenir à Ganagobie au XVe siècle. La chapelle est mentionnée pour la première fois dans une bulle du pape Adrien IV du 7 novembre 1155.
    La chapelle a été inscrite comme monument historique par arrêté du 11 juillet 19844, alors qu'elle était en ruines. Après deux campagnes de restauration, en 1986-1993 puis 2021, elle est aujourd’hui parfaitement conservée.
  • Les Tourettes
    Les Tourettes - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Hameau des Tourettes

    Le hameau des Tourettes pourrait être un hameau provençal comme les autres, mais il possède cependant une particularité. En arrivant par la piste à l'est, on y entre en passant sous une grande arche bâtie entre deux maisons. Cette arche présente une façade complètement vitrée sur son côté ouest, donnant un aspect très solennel à la place du hameau.
  • Forcalquier
    Forcalquier - OT Forcalquier Lure - Sébastien Cordone
    Architecture

    Forcalquier

    L'itinérance pédestre démarre dans la ville de Forcalquier, sous préfecture du département des Alpes de Haute Provence. Avant de partir, prenez le temps de découvrir cette agréable ville chargée d'histoire. Du haut de la Citadelle, le panorama offre une vue sur la montagne de Lure, le Luberon au sud, la vallée de la Durance et le plateau de Valensole. Vous pourrez visiter la chapelle Notre-Dame-de-Provence dont la construction a commencé en 1868 et qui a été inaugurée en 1875, la concathédrale Notre-Dame-du-Bourguet et le couvent des Cordeliers. Si vous passez le lundi, ne manquez pas le traditionnel marché hebdomadaire.
  • Les Mourres
    Les Mourres - Rémi Borel
    Géologie

    Les Mourres

    Les Mourres, forment un site naturel insolite et fascinant. L'origine géologique de ces rochers est singulière : sur les rives d'un lac qui occupait notre région il y a 25 millions d'années, des îlots de plantes aquatiques et des algues primitives ont incrusté du calcaire édifiant ainsi, par hasards de la vie, ces rochers aux formes diverses. Ces formations rocheuses sculptées par l’érosion évoquent des visages, des champignons ou des silhouettes fantastiques, donnant au lieu une atmosphère presque mystique.
  • Église Saint-Pierre de Fontienne
    Église Saint-Pierre de Fontienne - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Fontienne

    La localité de Fontienne apparaît pour la première fois dans les chartes avant 970 (Fonte Jana). Au milieu du Moyen Âge, le site actuel est occupé par une petite agglomération, comme l’attestent les sarcophages retrouvés autour de l’église. L’église paroissiale Saint-Pierre, possède une nef à deux travées en berceau brisé ; deux larges chapelles latérales sont voûtées en plein cintre. Quelques éléments romans sont du XIIIe siècle, mais l’église a été reconstruite en 1611. 
    Près du cimetière, vous pouvez admirer la vue plongeante sur Saint- Étienne-les-Orgues et en arrière-plan la majestueuse montagne de Lure.
  • Cellier de l'abbaye de Lure
    Cellier de l'abbaye de Lure - Philippe Roubeau
    Petit patrimoine

    Cellier de l'abbaye de Lure

    L'existence d'un cellier déporté de l'abbaye Notre-Dame de Lure est mentionnée en 1207, dans une charte qui détaille tous les prieurés de l'abbaye placés sous le vocable de Sainte-Marie.
    Il subvenait aux besoins alimentaires des moines. Non loin d'une source et d'une vaste étendue de terre de culture maraîchère, il devint un relais sur la route des abbayes chalaisiennes. Dès le XIXè siècle, il y eut de moins en moins de moines qui restèrent l'hiver à l'abbaye. Ils préféraient descendre à leur cellier qui fut désormais rebaptisé l'Abbadié.
    À l’emplacement du cellier actuel, le toponyme « l’Abbaye » est toujours présent sur la carte topographique IGN. Le cellier est situé sur un terrain privé. Il est observable en passant une nuitée chez les propriétaires du gîte « le Cellier des Amis ».

    Note : le cellier est localisé au gîte "le cellier des amis"
  • Église Saint-Étienne de Saint-Étienne-les-Orgues
    Église Saint-Étienne de Saint-Étienne-les-Orgues - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Église et village de Saint-Étienne-les-Orgues

    Le village Saint-Étienne-les-Orgues est situé au pied de la montagne de Lure, classée Réserve de Biosphère par l’UNESCO. Ce village provençal typique séduit par ses ruelles pittoresques et son patrimoine riche. 
    L’église Saint-Étienne, monument principal du village, date essentiellement du XVe siècle avec des parties du XVIe siècles. Elle est voûtée en berceau (fin XVe siècle ou début du suivant). Elle présente un chœur pentagonal voûté sous croisée d’ogives, avec sept nervures rayonnantes et une particularité, un oculus en forme de croix. La porte latérale et la base du clocher, qui a été reconstruit, datent du XVe siècle.
  • Sommet de Lure
    Sommet de Lure - Rémi Borel
    Point de vue

    Crête de Lure

    La crête de Lure délimite deux versants radicalement différents. Au nord, une pente d’éboulis et de sapins domine la vallée du Jabron avec l’arc alpin en toile de fond. Au sud, un relief plus doux composé de pelouses et de hêtraies descend vers la Durance dans une ambiance méditerranéenne.
    Les paysages de Lure ont été source de créations littéraires et artistiques, notamment au XXè siècle. De grands noms, écrivains, cinéastes, peintres y trouvèrent leur inspiration. En littérature, Jean Giono et Pierre Magnan restent des incontournables de l’histoire de cette Montagne. Mais Lure est aussi connue comme lieu de tournage de nombreux films, notamment les adaptations cinématographiques des romans de Giono.
    Sur la crête, le pas Jean Richaud fut le lieu de passage des moines qui essaimèrent de l'abbaye de Lure vers l'abbaye de Clausonne.
  • Église Saint-Sauveur de Valbelle
    Église Saint-Sauveur de Valbelle - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Église Saint-Sauveur

    L’église paroissiale, placée sous l’invocation du Saint-Sauveur et le patronage de Saint-Pons, est construite du XVe siècle au XVIIe siècle dans un style roman tardif. Elle compte au total quatre travées, dont une pour le chœur, voûtées en berceau brisé. Deux bas-côtés voûtés de la même façon encadrent la nef ; l’abside est du XIIè et les cloches sont placées dans un campenard (clocher-mur).
  • Sisteron
    Sisteron - Rémi Borel
    Architecture

    Sisteron

    En raison de son patrimoine exceptionnel, Sisteron mérite de s’y attarder une demi-journée avant de reprendre le fil de l’itinérance.
    Entre Provence et Dauphiné, la Citadelle de Sisteron se dresse, barre le ciel de ses enceintes, de ses bastions, de son donjon. Henri IV disait « C’est la plus puissante forteresse de mon royaume ».
    Accrochée à un éperon rocheux au-dessus de La Durance, l’impressionnante silhouette de la citadelle se dessine dans le ciel de Sisteron. Fleuron du patrimoine architectural et historique de la ville, dont elle est le symbole, cette forteresse est un ensemble d’ouvrages d’époques différentes, depuis le XIIIe siècle pour le rempart supérieur et le chemin de ronde jusqu’au XIXè siècle pour les importants remaniements apportés à la face nord.
    Un des plus anciens festivals, « les Nuits de la Citadelle », a vu le jour en ces lieux en 1928.
    Dans les rues de la ville, il ne faut pas rater la cathédrale Notre-Dame des Pommiers, érigée dans la seconde moitié du XIIè siècle. Son nom vient du latin pomoerium qui signifie lices. Non loin de la cathédrale, vous pourrez contempler la tour du Collège (1370), la tour de l’horloge (première édification en 1564) et la fontaine Saint-Tropez (1331).
    N’hésitez pas non plus à traverser la Durance sur le pont de la Baume, déambuler dans le dédale de ruelles, ou vous détendre à la base de loisirs.
  • Arboriculture entre Sisteron et Ribiers
    Arboriculture entre Sisteron et Ribiers - Rémi Borel
    Savoir-faire

    Arboriculture dans la vallée du Buëch

    La pratique de l’arboriculture est avérée depuis plusieurs générations dans la vallée du Buëch. Elle a cependant pris un essor considérable après les années 1960 grâce à la fiabilisation de l’irrigation.
  • Le Grand Buëch
    Le Grand Buëch - Rémi Borel
    Lac

    Baignade dans le Buech

    Le Buëch prend sa source dans le vallon de la Jarjatte, sur la commune de Lus-la-Croix-Haute. Après avoir parcouru plus de 85 km à travers vallées étroites et plaines, il rejoint la Durance à Sisteron. Avant la longue mais belle étape du lendemain, n'hésitez pas à explorer ses rivages et vous y baigner.
    C'est une des dernières rivière torrentielle qui s'écoule en tresse. Le syndicat mixte de gestion intercommunautaire du Buëch et de ses affluents (SMIGIBA) mène des études à ce sujet.
  • Église de l'assomption à Ribiers
    Église de l'assomption à Ribiers - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Ribiers

    L'histoire du village remonte à la période pré-médiévale durant laquelle il fut bâti. Il se prénommait alors Ripæ ou Rivi ou Riperii (les rivages), en raison de sa proximité avec le Buëch. Aujourd'hui, le village ancien s'organise autour la place de l'église paroissiale de l'Assomption, bâtie pour la première fois avant 1279. Sur cette place, un lavoir public fut inauguré en 1675. Un hangar protégeant le lavoir, fut construit en 1880 pour permettre aux lavandières de travailler par tous temps. Pour répondre aux exigences de la création du réseau d'eau potable et assainissement, l’ensemble a été détruit en 1960. Il reste néanmoins aujourd’hui la grande fontaine dont les quatre canons en fonte sont réputés être orientés selon les points cardinaux.
  • Abbaye de Clarescombe en 1880
    Abbaye de Clarescombe en 1880 - Marcel Eysseric
    Petit patrimoine

    Ancienne Abbaye de Clarescombe

    L’abbaye de Clarescombe, aussi appelée « Clairecombe », appartenait à l'Ordre de Chalais. Elle constitue donc une étape importante sur les Chemins Chalaisiens. Clarescombe a été fondée par sa voisine l'abbaye Notre-Dame de Lure, elle-même fondée par l’abbaye de Boscodon. Elle fut érigée au plus tôt en 1190, suite à une donation de la famille de Mévouillon. La proximité du torrent et d’excellents pâturages (Rougnouse) étaient des atouts de taille pour le choix du site.
    Malgré ces éléments a priori favorables, elle fut la première des abbayes Chalaisiennes à connaître des difficultés matérielles et morales. Dès 1278, des différends opposent I'abbé Olivier et certains de ses moines. Dix ans plus tard, son rattachement aux Chevaliers de Jérusalem de Saint-Pierre-Avez, commune voisine, marque la fin de son appartenance à l’ordre Chalaisien.
    Située sur un domaine de terres défrichées ne donnant plus aucun revenu, l’abbaye est d’une extrême pauvreté et la misère entraîne prématurément sa fin moins d’un siècle après sa fondation. Les guerres de religion parachèvent ce déclin : l’abbaye tombe en ruines jamais réexploitées. 
    Une grande campagne de défrichement lancée en 2008 a permis de mettre au jour certaines parties de l’ancien bâtiment. Malheureusement, la végétation a repris le dessus depuis ces années, si bien que les vestiges de l’abbaye de Clarescombe sont redevenus quasi invisibles, enfouis sous une épaisse végétation. Le site se situe sur un terrain privé et n’est pas ouvert aux visites.
  • Ancien hameau de Rougnouse
    Ancien hameau de Rougnouse - Rémi Borel
    Histoire

    Ancien hameau de Rougnouse

    Comme en témoignent les photos aériennes anciennes, le hameau de Rougnouse était encore composé de quelques maisons en parfait état dans les années 1950. À l’instar d’autres hameaux de montagne, l’exode rural a fait son œuvre si bien qu’il n’en reste aujourd’hui que des ruines.
    La piste entre Ribiers et Éourres desservait à l’époque de nombreux autres hameaux encore plus reculés comme Avelan et Mulatier.
  • Col Saint-Pierre
    Col Saint-Pierre - Rémi Borel
    Col

    Col Saint-Pierre et vallon de la Combe

    L’arrivée au col Saint-Pierre est tout simplement magique ! La difficile et irrégulière ascension depuis Ribiers a permis de traverser des paysages arides, de belles forêts de chênes, et pour finir de beaux alpages dont la couleur dépendra de la saison de votre passage. Il est très probable que vous soyez seul au monde sur cette piste difficilement praticable, même en 4x4.
  • Église Saint-Étienne d'Éourres
    Église Saint-Étienne d'Éourres - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Village d'Éourres et église Saint-Étienne

    Le village d’Éourres, situé aux confins des Hautes-Alpes et de la Drôme, est un des plus reculés des vallées du Buëch et de la Méouge. Importante victime de l’exode rural, sa population a frôlé les 600 habitants en 1831 pour tomber à 22 en 1982 ! Depuis les années 1970, le village est connu pour être investi par une population alternative à la forte sensibilité écologique. La population s’est stabilisée à 130 âmes environ au tournant des années 2020.
    Côté patrimoine, l’église Saint-Étienne de style mauresque vous offrira un beau point de vue dégagé sur le village.
  • Église Saint-Michel de Barret-sur-Méouge
    Église Saint-Michel de Barret-sur-Méouge - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Église Saint-Michel de Barret

    L'église paroissiale Saint-Michel, initialement construite au XVIIè siècle, a été très souvent remaniée. On connaît pourtant peu d’éléments précis de son histoire. D’architecture assez sobre, elle se caractérise par sa fenêtre à 3 baies, son petit clocheton et son arcade à 2 cloches superposées. Dans l'ancienne commune de Barret-le-Haut, l'ancienne église de Saint-Laurent, du XIIe siècle, désormais en ruines, fut l'objet de la vénération des populations qui la considéraient comme la première église construite dans la vallée. Elle appartenait à l'abbaye bénédictine de Saint-André-les-Avignon.
  • Le Grand Buëch
    Le Grand Buëch - Rémi Borel
    Lac

    Le Buëch

    Juste avant d'arriver à Laragne-Montéglin, la vue plongeante sur le Buëch laisse découvrir son large lit. Le Buëch est une des rares rivières en tresse, charriant beaucoup de graviers et dont le lit est divisé en de nombreux chenaux, caractéristiques des rivières de piémont.
  • Église Saint-Martin de Laragne
    Église Saint-Martin de Laragne - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Église Saint-Martin de Laragne-Montéglin

    Comme son nom le suggère, la commune de Laragne-Montéglin est issue de la fusion en 1949 des deux anciens villages éponymes. L’église Saint-Martin est la plus grande des trois églises de la commune. Certains textes mentionnent déjà une église au XVè siècle. L’église que l’on voit dans sa forme actuelle date du début du XXè siècle. Entre la faillite de l’entreprise et des retards de construction, il faudra 4 ans, entre 1898 et 1902 pour que l’église soit complètement érigée. Si vous êtes présents ce jour, nous vous invitons à visiter le dynamique marché du jeudi matin avant votre départ.
  • Hameau d'Arzeliers
    Hameau d'Arzeliers - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Arzeliers

    Arzeliers est le berceau de la commune actuelle de Laragne-Montéglin. Le hameau actuel est constitué de quelques maisons typiques entourées d’exploitations agricoles. On y trouve l’église dédiée à Saint-Marcellin-Pape, une des trois de la commune.
  • Vélo au Vieil Eyguians
    Vélo au Vieil Eyguians - Xavier Mordefroid OT CCSB
    Histoire

    Le vieil Eyguians

    La première localité d’Eyguians apparut vers 739 sous le nom de Laquaticum. En 1264, les Mévouillon, seigneurs d’Arzeliers y firent même ériger des remparts. Le nom actuel date de 1666. Le village historique que l’on appelle aujourd’hui « Vieil Eyguians » fut abandonné en 1902, suite à l’arrivée du chemin de fer et de l'industrialisation. Le seul bâtiment encore debout aujourd’hui est l’église Sainte-Madeleine, dont le dernier office a été célébré le 6 septembre 1902. Elle a néanmoins été restaurée en 1983 en utilisant du cèdre local.
  • Plan d'eau du Riou
    Plan d'eau du Riou - Rémi Borel
    Lac

    Plan d'eau du Riou

    Le plan d’eau du Riou est sans doute la plus belle étendue d’eau que vous croiserez sur cette section des Chemins Chalaisiens. Bien que créé artificiellement pour les besoins du canal du Buëch, son niveau constant lui donne l’aspect d’un lac naturel. Le barrage est relativement récent puisqu’il date de 1991. N’hésitez pas à faire une pause détente sur les rivages du lac.
  • Canal du Riou
    Canal du Riou - Rémi Borel
    Architecture

    Canal des Grès et du Riou

    Le canal des Grès et du Riou naît dans le Buëch en aval de Serres et achève sa course dans le canal de la Durance. Sur son chemin, il alimente le lac du Riou et la réserve de Lazer pour de la production électrique. Il présente la particularité d’être construit en grande partie en ouvrages d’arts : tunnels, galerie et même ponts. Vous passerez en effet sous le canal juste avant de rejoindre la RD1075 !
  • Le Bersac
    Le Bersac - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Village du Bersac

    Le Bersac est un charmant petit village accroché au flanc sud de la montagne d’Arambre. Celle-ci doit son nom probablement à cette déesse voconce Allambrina. En effet cette montagne est connue jusqu’au XVIIIe siècle sous le nom d’Allambre. Dans cette région, Allambrina était le nom d’une source-divinité, à laquelle les gaulois rendaient un culte spécial, comme ils le faisaient à l’encontre des sources pérennes.
  • Marnes au col de la Croix
    Marnes au col de la Croix - Rémi Borel
    Géologie

    Savournon, patrimoine et paysages de marnes

    Savournon est un charmant petit village au patrimoine important. Le sommet de l’Aigle accueillait au XIIè siècle un château et son donjon dont il ne reste que des ruines. En revanche, l’église Saint-Jacques-et-Saint-Philippe édifiée au XIXè siècle est un édifice important au regard de la taille actuelle de la commune.
    Le paysage de Savournon est particulièrement marqué par la présence de marnes. Elles se sont formées au fond du bassin vocontien qui occupait cet espace au Secondaire. Pendant des millions d’années se sont accumulées des centaines de mètres d’épaisseur de sédiments. Elles sont constituées d’argile (jusqu’à 65 %), de calcaire et de schiste. Leur couleur varie du noir au bleuté, en passant par les gris, voire le jaunâtre, à la suite d’altération. Elles forment des sols friables très sensibles à l’érosion, et à la formation de ravines intermittentes.
  • Village du Saix
    Village du Saix - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Village du Saix

    Le charmant village du Saix vous surprendra par ses maisons en pierre qui rappellent l'architecture provençale. Vous pourrez découvrir les ruines du château, ravagé par les guerres de religion du 16ème siècle lorsque la famille seigneuriale de Gruel décida d’y donner asile à de nombreux ecclésiastiques. 
    Tout près des ruines, la statue blanche de La Vierge surplombe le village. Elle a été hissée en 1943 sur un traineau tiré par des mulets et provient d’un don d’un réfugié de Lorraine accueilli au Saix au début de la Seconde Guerre Mondiale.
    Érigée vers 1605, l’église Saint-Vincent est située au cœur du village pittoresque et remplace les églises Saint-Vincent (au cimetière) et Sainte-Catherine (à côté du château) disparues.
  • Trompes du Faï
    Trompes du Faï - Norman Lancelot
    Histoire

    Le hameau du Faï : liens sociaux et curiosités sonores

    Le hameau du Faï est un lieu d'accueil géré par l'association Les Villages des Jeunes-Solidarités Jeunnesses. Il participe activement à la vie sociale de la vallée du Buëch. Des chantiers de jeunes internationaux et des chantiers d’insertion sont accueillis sur site, des animations culturelles ainsi que des soirées à thème sont organisées et favorisent le brassage interculturel et générationnel.
    En 1994, a été créé un ensemble musical monumental unique au monde : d'énormes "trompes" (enceintes acoustiques directionnelles) ont été construites face à une formidable chambre d’écho naturelle constituée par les falaises qui surplombent le site. Le son par un effet de cathédrale emplit toute la vallée. L’instrument est aujourd’hui destiné à des expérimentations et performances sonores sans limites ni équivalent ailleurs dans le monde. Le festival "la Montagne qui chante" a lieu tous les 17 août.
  • Marnes et terres noires
    Marnes et terres noires - Joelle Noguer
    Géologie

    Les étranges terres noires du col de la Bachassette

    En d’autres lieux, on les appelle « mauvaises terres » parce que rien n’y pousse. Ici, l’endroit se nomme Bachassette, la petite cuvette, parce que l’eau stagne après y avoir sculpté un étrange paysage.
    La marne doit sa couleur au carbone caractéristique à sa formation en milieu marin profond, où l’absence d’oxygène a permis la conservation de la matière organique. Sa forte teneur en argile (70%) implique une forte perméabilité et rend stérile les terrains.
    Elle est aussi très friable. C’est la forte pression exercée sur elle par la masse sédimentaire, qui lui a donnée une structure feuilletée facilitant aujourd’hui son érosion. Une érosion par le gel qui la fait éclater en surface et par ruissellement des eaux. C’est ce qui a façonné ces dos d’éléphant !!
  • Veynes
    Veynes - Rémi Borel
    Histoire

    L'étoile de Veynes

    À l’époque romaine, Davanium (Veynes) est une étape entre Vapincum (Gap) et Valence. Au Moyen-Âge, époque de prospérité, des marchands lombards battant monnaie, ainsi que plusieurs familles de confession juive, s’installent à Veynes. Jugées responsables de l’épidémie de peste de 1348, ces dernières seront victimes d’un pogrom qui n’épargnera que les enfants.
    À la Renaissance, les Veynois se convertissent au protestantisme. Persécutés sous Louis XIV, ils sont nombreux à fuir en Suisse, Allemagne et Hollande et la ville perd ainsi une partie importante de sa population active. Certains auront des destins prestigieux, tels André de Revillasc (général de l’armée prussienne) ou Abraham Patras (gouverneur de Sumatra).
    En 1875, Veynes devient « cité cheminote » avec l’arrivée du chemin de fer. Ce point central du trafic des Alpes du Sud est alors surnommé « l’étoile de Veynes ». Avec le déclin de l’activité ferroviaire dans les années 1970, la ville se réoriente et devient « ville solaire ».

Profil altimétrique


Recommandations

Dans la mesure du possible, prévoyez vos hébergements à l'avance. Certaines arrivées d'étapes correspondent à un hébergement unique :
    ▪️la montagne de Lure,
    ▪️les Damias à Éourres,
    ▪️les Eysserennes à Savournon,
    ▪️les Oustaus dans la plaine de Peyssier,
    ▪️Villauret à Saint-Auban-d'Oze.
Vous pouvez bien entendu fusionner ou découper des étapes à votre guise.
Prenez bien entendu tout le matériel nécessaire à l'itinérance en vélo-gravel.
Le volume de vos sacoches dépendra essentiellement des typologies d'hébergements.

Même si les pistes ne représentent qu'un quart de l'itinérance, certaines portions peuvent être cabossées ou caillouteuses. Nous conseillons des pneus d'au moins 40mm de large.

Transport

Le départ s'effectue à la gare de La Brillanne-Oraison sur la ligne TER Marseille-Briançon. La gare est accessible en correspondance depuis Grenoble, Valence et Nice.

Vous pouvez également démarrer ou arrêter l'itinérance aux gares de Sisteron et Laragne-Montéglin.

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