De Saint-Auban d'Oze au Lac de Peyssier, étape 2
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De Saint-Auban d'Oze au Lac de Peyssier, étape 22. De Saint-Auban d'Oze au Lac de Peyssier, étape 2
Intermédiaire
Difficulté4h30
Durée15km
Longueur+1165m
Dénivelé positif-806m
Dénivelé négatifTraversée
Type de parcoursEmbarquer cet élément afin d'y avoir accès hors connexion
Paysages sauvages de moyennes montagnes, découverte du massif d'Aujour à la descente du col des Priourets.
Les 3 patrimoines à découvrir
Histoire
Abbaye de Clausonne
L’abbaye de Clausonne est la première fille de Notre-Dame de Lure, elle-même fille de Notre-Dame de Boscodon. L’année de sa fondation n’est pas précise mais il est possible de la dater vers 1185.
Le site de Clausonne, situé en bordure du torrent de Maraize, présente un attrait spirituel en raison de son isolement géographique et renforce le maillage existant entre les communautés chalaisiennes méridionales de Lure, Boscodon et Valserres. Une longue journée de marche doit permettre de relier les sites entre eux, ce qui sera essentiel pour la transhumance des brebis vers la plaine de la Crau où l’abbaye de Puyredon est fondée en 1205.
Le seigneur du Val-d’Oze fait don du domaine sur lequel les moines vont construire l’abbaye. Celle-ci possèdera également des terres, des pâturages et des vignes. Les revenus demeurent toutefois modestes.
Malgré son isolement, l’abbaye et ses occupants vont subir plusieurs pillages et destructions. En 1573, les exactions des troupes protestantes lui sont fatales et l’abbaye disparait en tant que monastère régulier. Jusqu’à cette date, Clausonne et Boscodon auront maintenu une existence indépendante plusieurs siècles après la disparition de l’Ordre de Chalais. À partir de cette date, l’édifice sera investi et transformé en ferme puis en mairie-école après la Révolution. Une église paroissiale a été aménagée dans le choeur pour les 80 habitants du village de Clausonne, qui a disparu après le rachat par l’État de l’ensemble du domaine pour en assurer la gestion forestière.
Le site de Clausonne, situé en bordure du torrent de Maraize, présente un attrait spirituel en raison de son isolement géographique et renforce le maillage existant entre les communautés chalaisiennes méridionales de Lure, Boscodon et Valserres. Une longue journée de marche doit permettre de relier les sites entre eux, ce qui sera essentiel pour la transhumance des brebis vers la plaine de la Crau où l’abbaye de Puyredon est fondée en 1205.
Le seigneur du Val-d’Oze fait don du domaine sur lequel les moines vont construire l’abbaye. Celle-ci possèdera également des terres, des pâturages et des vignes. Les revenus demeurent toutefois modestes.
Malgré son isolement, l’abbaye et ses occupants vont subir plusieurs pillages et destructions. En 1573, les exactions des troupes protestantes lui sont fatales et l’abbaye disparait en tant que monastère régulier. Jusqu’à cette date, Clausonne et Boscodon auront maintenu une existence indépendante plusieurs siècles après la disparition de l’Ordre de Chalais. À partir de cette date, l’édifice sera investi et transformé en ferme puis en mairie-école après la Révolution. Une église paroissiale a été aménagée dans le choeur pour les 80 habitants du village de Clausonne, qui a disparu après le rachat par l’État de l’ensemble du domaine pour en assurer la gestion forestière.
Géologie
Espace Naturel Sensible de la Haute Vallée de Maraize
La Haute Vallée de Maraize, site de 2000 hectares, a été classé "Espace Naturel Sensible" par le Conseil Départemental des Hautes-Alpes en 1987 du fait de la somptuosité de ses paysages et de ses caractéristiques géologiques et floristiques particulières.
Le climat, d’influence fortement méditerranéenne dans un massif alpin de moyenne altitude et très accidenté, favorise le développement d’une flore et d’une faune d’une très grande diversité grâce aux différents biotopes existants.
L’entrée dans le massif d’Aujour se fait par les gorges du Gouravour, impressionnantes par leur étroitesse et leur hauteur. Elles offrent un panorama géologique assez unique, et recèlent des trésors cachés, comme des genévriers thurifères vieux de mille ans ! Les couples d’aigles et les chamois accompagnent parfois les visiteurs.Ce territoire est aujourd’hui abandonné par les hommes : les vestiges de l’abbaye de Clausonne et la ferme du Faï sont les derniers foyers d’une occupation qui fut pourtant durable et importante. L’installation en l’an mille du castrum d’Oze, au pic de Saint-Ponçon, sur le rebord nord ouest du massif, illustre cette dimension tutélaire.
Ce plateau d’altitude, « château fort naturel », a abrité sur tout son espace une population nombreuse dans le lointain
Moyen-Âge ; le site d’Oze-la-vieille, en bordure du massif au-dessus du Saix, permet de mesurer à quel point Aujour n’était pas un territoire marginal, mais fut le coeur du Val- d’Oze.
Histoire
Plaine de Peyssier
Les traces d’habitat restent assez discrètes dans le vallon et pourtant, ce territoire fut bien investi. Un castrum (château fort et village) existait près de la grange des Oustaus aux XIIe et XIVe siècles. Il était rattaché à la seigneurie d’Oze et avait été placé sous la dépendance des Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Le site fortifié a disparu à l’occasion des crises de la fin du Moyen-Âge, puis a été réoccupé au cours du XVIe siècle.
Des quatre granges qui occupaient la plaine, il ne subsiste que deux bâtiments à Laboudou et aux Oustaus. Il existait
deux autres granges et maisons au Jas des Aygues et au Raugou qui sont largement ruinées. Toutes ces granges appartenaient depuis le XVIIe siècle au moins au
seigneur de Vitrolles qui en retirait des revenus relativement importants. Elles étaient affermées à des fermiers ou métayers qui versaient une rente au seigneur contre le droit d’occuper ses terres.
À la fin des années 1870, ces granges passent à une société contrôlée par François Pavie, maire de Savines, qui revend ce domaine à l’administration des Eaux et Forêts. Les fermes situées sur les contreforts sud de Peyssier aux quartiers du Grand Pré, des Selles et de Rochecourbe étaient également habitées par des agriculteurs qui étaient propriétaires des terres environnantes. Le hameau des Selles est abandonné au moment de la 1ère guerre mondiale, alors que les deux autres le sont à la fin du XIXe siècle.
En 1906, ces quartiers sont déjà achetés par l’administration des Eaux et Forêts, alors que l’essentiel du domaine des barons de Vitrolles est aujourd’hui la propriété des communes d’Esparron et de Barcillonnette.
Le nom Peyssier vient de l’occitan peissier qui vient lui- même du latin paxilli qui désigne un bassin, une retenue d’eau produite par un barrage de pieux. Dans les années 1970, un barrage a été construit pour développer l’irrigation agricole dans le Val-d’Oze.
Des quatre granges qui occupaient la plaine, il ne subsiste que deux bâtiments à Laboudou et aux Oustaus. Il existait
deux autres granges et maisons au Jas des Aygues et au Raugou qui sont largement ruinées. Toutes ces granges appartenaient depuis le XVIIe siècle au moins au
seigneur de Vitrolles qui en retirait des revenus relativement importants. Elles étaient affermées à des fermiers ou métayers qui versaient une rente au seigneur contre le droit d’occuper ses terres.
À la fin des années 1870, ces granges passent à une société contrôlée par François Pavie, maire de Savines, qui revend ce domaine à l’administration des Eaux et Forêts. Les fermes situées sur les contreforts sud de Peyssier aux quartiers du Grand Pré, des Selles et de Rochecourbe étaient également habitées par des agriculteurs qui étaient propriétaires des terres environnantes. Le hameau des Selles est abandonné au moment de la 1ère guerre mondiale, alors que les deux autres le sont à la fin du XIXe siècle.
En 1906, ces quartiers sont déjà achetés par l’administration des Eaux et Forêts, alors que l’essentiel du domaine des barons de Vitrolles est aujourd’hui la propriété des communes d’Esparron et de Barcillonnette.
Le nom Peyssier vient de l’occitan peissier qui vient lui- même du latin paxilli qui désigne un bassin, une retenue d’eau produite par un barrage de pieux. Dans les années 1970, un barrage a été construit pour développer l’irrigation agricole dans le Val-d’Oze.
Description
- Traverser le village jusqu'à la place de la mairie et poursuivre sur une piste forestière jusqu’au col de Villauret, balisage GR®94.
- Au col de Villauret, redescendre par le sentier jusqu’au hameau du Villauret, balisage GR®94.
- Remonter par la piste forestière des Priourets pour redescendre dans la vallée du torrent de Maraize, jusqu’à une piste forestière.
- Prendre à droite la piste à la descente pour arriver à l’abbaye de Clausonne.
- Départ : Saint-Auban d'Oze
- Arrivée : Lac de Peyssier
Profil altimétrique
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