Pédestre #2 : Forcalquier - Veynes en 14 étapes par Lure, Sisteron, la Méouge et le Buëch
Sommet de la Platte
Sommet de la Platte - Rémi Borel

Pédestre #2 : Forcalquier - Veynes en 14 étapes par Lure, Sisteron, la Méouge et le Buëch

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Votre itinérance pédestre vous amènera de Forcalquier à Veynes en 14 étapes. Vous explorerez entre autres l’imposante montage de Lure et son abbaye préservée, Sisteron, ville chargée d’histoire, les sauvages gorges de la Méouge, les majestueuses montagne d’Aujour et de Chabre, le calme lac du Riou, la mystique abbaye de Clausonne.

Les autres sites Chalaisiens que vous croiserez sur votre parcours sont l'abbaye Notre-Dame de Lure et l'ancienne abbaye de Clarescombe à Ribiers.
Le tracé emprunte pour petite moitié des sentiers de montagne, pour un tiers des pistes et pour le reste des petites routes non fréquentées.
Vous évoluerez dans des paysages abondamment variés, allant d'alpages de montagne à des rivières préservées, des charmants villages, des points de vue à couper le souffle et des fraîches forêts.

Les 14 étapes de cette itinérance sont en moyenne assez difficile physiquement. Cependant, elles sont tout à fait réalisables dans une journée et ont été choisies de sorte qu'il n'y ait pas 2 journées difficiles consécutives. Un hébergement en dur est possible à chaque étape.
Il n'y a aucune difficulté technique, le tracé s'appuyant sur un réseau de sentiers déjà existant (GR, GRP, PR, pistes, etc.)

Le tableau des étapes est disponible dans les photos de cette itinérance.

14 étapes


Les 41 patrimoines à découvrir

  • Les Mourres
    Les Mourres - Rémi Borel
    Géologie

    Les Mourres

    Les Mourres, forment un site naturel insolite et fascinant. L'origine géologique de ces rochers est singulière : sur les rives d'un lac qui occupait notre région il y a 25 millions d'années, des îlots de plantes aquatiques et des algues primitives ont incrusté du calcaire édifiant ainsi, par hasards de la vie, ces rochers aux formes diverses. Ces formations rocheuses sculptées par l’érosion évoquent des visages, des champignons ou des silhouettes fantastiques, donnant au lieu une atmosphère presque mystique.
  • Église Saint-Pierre de Fontienne
    Église Saint-Pierre de Fontienne - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Fontienne

    La localité de Fontienne apparaît pour la première fois dans les chartes avant 970 (Fonte Jana). Au milieu du Moyen Âge, le site actuel est occupé par une petite agglomération, comme l’attestent les sarcophages retrouvés autour de l’église. L’église paroissiale Saint-Pierre, possède une nef à deux travées en berceau brisé ; deux larges chapelles latérales sont voûtées en plein cintre. Quelques éléments romans sont du XIIIe siècle, mais l’église a été reconstruite en 1611. 
    Près du cimetière, vous pouvez admirer la vue plongeante sur Saint- Étienne-les-Orgues et en arrière-plan la majestueuse montagne de Lure.
  • Cellier de l'abbaye de Lure
    Cellier de l'abbaye de Lure - Philippe Roubeau
    Petit patrimoine

    Cellier de l'abbaye de Lure

    L'existence d'un cellier déporté de l'abbaye Notre-Dame de Lure est mentionnée en 1207, dans une charte qui détaille tous les prieurés de l'abbaye placés sous le vocable de Sainte-Marie.
    Il subvenait aux besoins alimentaires des moines. Non loin d'une source et d'une vaste étendue de terre de culture maraîchère, il devint un relais sur la route des abbayes chalaisiennes. Dès le XIXè siècle, il y eut de moins en moins de moines qui restèrent l'hiver à l'abbaye. Ils préféraient descendre à leur cellier qui fut désormais rebaptisé l'Abbadié.
    À l’emplacement du cellier actuel, le toponyme « l’Abbaye » est toujours présent sur la carte topographique IGN. Le cellier est situé sur un terrain privé. Il est observable en passant une nuitée chez les propriétaires du gîte « le Cellier des Amis ».

    Note : le cellier est localisé au gîte "le cellier des amis"
  • Église Saint-Étienne de Saint-Étienne-les-Orgues
    Église Saint-Étienne de Saint-Étienne-les-Orgues - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Église et village de Saint-Étienne-les-Orgues

    Le village Saint-Étienne-les-Orgues est situé au pied de la montagne de Lure, classée Réserve de Biosphère par l’UNESCO. Ce village provençal typique séduit par ses ruelles pittoresques et son patrimoine riche. 
    L’église Saint-Étienne, monument principal du village, date essentiellement du XVe siècle avec des parties du XVIe siècles. Elle est voûtée en berceau (fin XVe siècle ou début du suivant). Elle présente un chœur pentagonal voûté sous croisée d’ogives, avec sept nervures rayonnantes et une particularité, un oculus en forme de croix. La porte latérale et la base du clocher, qui a été reconstruit, datent du XVe siècle.
  • Abbaye de Lure
    Abbaye de Lure
    Petit patrimoine

    Abbaye de Lure

    L'abbaye Notre-Dame de Lure est située au milieu des forêts qui s'étendent au nord de Saint-Étienne-les-Orgues, elle occupe l'emplacement de l'oratoire où un pieux anachorète appelé Saint-Donat se rendait pour prier (490-522). Peu de temps après la mort de Saint-Donat furent construits une chapelle et un monastère que les sarrazins détruisirent de fond en comble vers l'année 950. 
    L'abbaye Notre-Dame de Lure, fondée en 1110, comptait au XIIIè siècle vingt religieux et possédait à Saint-Étienne-les-Orgues les forêts voisines de l'abbaye et l'important cellier. 
    L'abbaye Notre-Dame de Lure se distingue des autres abbatiales par ses modestes dimensions, les bras du transept et par l'existence, sur la gauche, d'un faux collatéral construit peu après l'édifice principal, un faux collatéral qui pourrait être l'habitation des moines. 
    En 1562-1598, un incendie allumé par les protestants pendant la guerre de religion détruisit les bâtiments de l'abbaye. Tous les titres de propriétés qui étaient déposés disparurent dans les flammes. 
    Après 20 ans de travail, l'abbaye fut réédifiée en 1636. Quant au cloître qui était situé sur le plateau, on le remplaça à la même époque par une construction très modeste, appelée l'ermitage. Après ces travaux, les pèlerinages redevinrent nombreux. L'ermitage fut restauré en 1656. 
    En 1789, une troupe de révolutionnaires profana l'abbaye et la dépouilla de tous ses ornements, elle fut déclarée propriété nationale. 
    En 1790, sous la terreur, les sans culottes interdirent les pèlerinages, vandalisèrent le bâtiment, mutilant les statues de la vierge, brûlant les ex-voto, tableaux etc. Les cloches et les vases sacrés furent portés au chef-lieu du district pour être vendus au profit de la nation.
    En 1791 l'abbaye fut vendue à Digne aux enchères publiques avec les forêts avoisinantes le 14 avril 1791.
    En 1824, le site est rénové, 22 tilleuls sont plantés. 
    En 1828, l'ermitage est réparé, en 1879 le clocheton et la cloche sont réinstallés, offerts par les pénitents de Reillanne. 
    Après 1880, le porche d'entrée et celui de l'oculus ont été rénovés, la restauration fut reprise de 1975 à 2006. 
    La nouvelle association de Sauvegarde de l’abbaye de Lure et du patrimoine de Saint-Étienne-les-Orgues créée en 2021 a pour objectif de soutenir tous les projets de restauration de ce monument classé à l’inventaire des monuments historiques depuis 1980.
  • Les charbonnières de Lure
    Les charbonnières de Lure - Rémi Borel
    Histoire

    Les charbonnières de Lure

    Pendant la première moitié du XXè siècle, le charbon de bois était majoritairement utilisé comme combustible. Il s’obtient en carbonisant le bois pendant plusieurs heures sous atmosphère contrôlée, en l’absence d’oxygène. Ces fours circulaires en acier de type « Magnien » étaient très répandus entre les deux guerres.
    A Lure, les charbonniers regroupaient les immigrés italiens et les paysans pauvres à partir de la fin du XIXè siècle. La forêt actuelle ne laisse que quelques traces pour l’œil aguerri du promeneur, mais ces deux charbonnières et votre imagination peuvent redonner vie à l’ambiance qui régnait en ces lieux et au labeur des charbonniers marqué par la dureté, la précarité, le manque de source d’eau et de nourriture.
    Cette activité était très répandue jusqu’au milieu du XXè siècle. Après-guerre, l’arrivée massive d’autres sources énergétiques a sonné le glas des exploitations charbonnières telles que celles de la montagne de Lure.
  • Alpages de la montagne de Lure
    Alpages de la montagne de Lure - Rémi Borel
    Pastoralisme

    Alpages de la montagne de Lure

    Le pastoralisme représentait la ressource principale de la Montagne de Lure jusqu'au début du XXè siècle. Il a façonné les paysages pendant des siècles en créant des pelouses pastorales où s'est développée une végétation subméditerranéenne accueillant une faune spécifique acclimatée à ce milieu. La transhumance et ses drailles (chemins de transhumance) sont aussi à l'origine des nombreux habitats en pierres sèches. Du simple abri de berger au jas (bergerie), la Montagne de Lure est parsemée de constructions en pierres qui reflètent une technique hautement maîtrisée.
    Aujourd'hui, la diminution de l'activité pastorale entraîne la croissance des forêts de résineux. Au travers du réseau Natura 2000, des aides aux éleveurs contribuent à maintenir ce pastoralisme et ainsi à enrayer la fermeture des milieux naturels.
  • Sommet de Lure
    Sommet de Lure - Rémi Borel
    Point de vue

    Crête de Lure

    La crête de Lure délimite deux versants radicalement différents. Au nord, une pente d’éboulis et de sapins domine la vallée du Jabron avec l’arc alpin en toile de fond. Au sud, un relief plus doux composé de pelouses et de hêtraies descend vers la Durance dans une ambiance méditerranéenne.
    Les paysages de Lure ont été source de créations littéraires et artistiques, notamment au XXè siècle. De grands noms, écrivains, cinéastes, peintres y trouvèrent leur inspiration. En littérature, Jean Giono et Pierre Magnan restent des incontournables de l’histoire de cette Montagne. Mais Lure est aussi connue comme lieu de tournage de nombreux films, notamment les adaptations cinématographiques des romans de Giono.
    Sur la crête, le pas Jean Richaud fut le lieu de passage des moines qui essaimèrent de l'abbaye de Lure vers l'abbaye de Clausonne.
  • Chapelle Saint-Honoré
    Chapelle Saint-Honoré - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Chapelle Saint-Honoré

    La chapelle Saint-Honoré, ou Saint-Honorat est perchée sur une crête surplombant Valbelle. Actuellement en très bon état et construite en pierres, elle fut édifiée vraisemblablement au XVIIè siècle.
  • Les Escoffiers à Valbelle
    Les Escoffiers à Valbelle - Rémi Borel
    Architecture

    Hameau des Escoffiers

    Le hameau des Escoffiers présente de charmantes maisons provençales en pierre. Vous pouvez le traverser par une petite rue qui passe en tunnel sous les maisons.
  • Le Jabron
    Le Jabron - Rémi Borel
    Lac

    Le Jabron

    Le Jabron s’écoule sur 36 km d’ouest en est, depuis le col de la Piguière jusqu’à la Durance. La pluviométrie de son bassin versant est fortement influencée par la présence de la montagne de Lure qui provoque de très fortes précipitations. Le Jabron a connu une crue exceptionnelle en janvier 1994, occasionnant le déclenchement du plan Orsec.
    Le Jabron reste cependant une rivière très agréable, principalement au printemps et pendant l’été, saisons pendant lesquelles il est possible de s’y baigner. En amont de Valbelle, le village de Noyers-sur-Jabron offre de belles découvertes patrimoniales, notamment le Vieux-Noyers.
  • Chapelle Saint-Domnin
    Chapelle Saint-Domnin - OT Sisteronnais Buëch
    Petit patrimoine

    Chapelle Saint-Domnin

    Cette chapelle rurale de souche romane est située sur le plateau du Thor. Elle daterait du XIIè siècle et aurait été un lieu de passage des pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle.
    À l'intérieur de la chapelle, un maître-autel en bois peint, surmonté d'un retable représentant Saint-Domnin dans sa tenue de légionnaire est daté de 1764. Le Saint-Domnin dont il s'agit ici est sans doute celui qui évangélisa la région du Verdon au IVè siècle. Disciple de Saint-Marcellin, il fut le premier évêque de Digne-les-Bains.
  • Sisteron
    Sisteron - Rémi Borel
    Architecture

    Sisteron

    En raison de son patrimoine exceptionnel, Sisteron mérite de s’y attarder une demi-journée avant de reprendre le fil de l’itinérance.
    Entre Provence et Dauphiné, la Citadelle de Sisteron se dresse, barre le ciel de ses enceintes, de ses bastions, de son donjon. Henri IV disait « C’est la plus puissante forteresse de mon royaume ».
    Accrochée à un éperon rocheux au-dessus de La Durance, l’impressionnante silhouette de la citadelle se dessine dans le ciel de Sisteron. Fleuron du patrimoine architectural et historique de la ville, dont elle est le symbole, cette forteresse est un ensemble d’ouvrages d’époques différentes, depuis le XIIIe siècle pour le rempart supérieur et le chemin de ronde jusqu’au XIXè siècle pour les importants remaniements apportés à la face nord.
    Un des plus anciens festivals, « les Nuits de la Citadelle », a vu le jour en ces lieux en 1928.
    Dans les rues de la ville, il ne faut pas rater la cathédrale Notre-Dame des Pommiers, érigée dans la seconde moitié du XIIè siècle. Son nom vient du latin pomoerium qui signifie lices. Non loin de la cathédrale, vous pourrez contempler la tour du Collège (1370), la tour de l’horloge (première édification en 1564) et la fontaine Saint-Tropez (1331).
    N’hésitez pas non plus à traverser la Durance sur le pont de la Baume, déambuler dans le dédale de ruelles, ou vous détendre à la base de loisirs.
  • Montagne du Molard
    Montagne du Molard - OT Sisteronnais Buëch
    Point de vue

    Montagne du Molard

    La montée à la montagne du Molard suit un sentier botanique. Les panneaux d'interprétation permettent de mieux identifier les différentes espèces végétales présentes sur le  parcours. Au sommet, l'agréable crête permet de prendre de la hauteur sur Sisteron et la Durance. C'est sur son versant nord que le Buëch rejoint la Durance.
  • Église Saint-Gervais Saint-Protais
    Église Saint-Gervais Saint-Protais - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Église Saint-Gervais Saint-Protais

    Dans son écrin de verdure, isolée du village de Bevons, mais en plein cœur géographique de la paroisse, l'église était autrefois au centre des bastides dispersées qui formaient l'essentiel de l'habitat de la communauté. Église médiévale de style roman ayant pour saints patrons Saint-Gervais et Saint-Protais, elle a été restructurée au XVIIè siècle. La cloche date de 1752. La porte d'entrée est située au sud, comme dans toutes les églises anciennes de la vallée. Une autre porte, aujourd'hui murée, dite « porte des morts », ouvrait au nord sur le cimetière. 
    Mais d'où vient le nom de cette église ?
    Toujours associés, Gervais et Protais sont deux saints martyrs, célébrés le 19 juin. Fils de chrétiens romains, jumeaux, ils ont vécu au premier siècle sous le règne de l'empereur Néron. Après avoir vendu tous leurs biens, ils rejoignirent le prédicateur Nazaire dans son oratoire à Embrun pour y mener une existence simple et pieuse. Arrêtés par les soldats de l'empereur, ils furent emmenés à Milan pour renoncer à leur foi. Les deux frères refusèrent et furent condamnés, l'un à être flagellé et l'autre à être décapité. Un chrétien du nom de Philippe s'empara de leurs corps et les fit ensevelir sous une voûte de sa maison. 300 ans plus tard, l'évêque de Milan, Saint-Ambroise, retrouva les corps, les fit exhumer et transférer dans la basilique de la ville, aujourd'hui Basilique Saint-Ambroise.
  • Pierre Impie
    Pierre Impie - Rémi Borel
    Point de vue

    Vue sur Pierre Impie

    Mais pourquoi Pierre Impie porte-t-elle ce nom ? Il fallait en finir avec les razzias de ces barbares : pillages de fermes, de villages d'abbayes, vols de bétail, profanations, incendie d'églises et de chapelles. C'est un jeune chevalier nommé Bevons, fils des seigneurs de Noyers Adalfreo et Odilin, qui a eu le courage d'affronter les Sarrasins à la tête de sa troupe. Chrétien pieux entraîné au maniement des armes, il leur a livré bataille aux abords de Peirimpi. Par la grâce de Saint-Pierre qui lui était apparu en songe, ses hommes et lui sont sortis vainqueurs d'un combat sans merci.
  • Le Grand Buëch
    Le Grand Buëch - Rémi Borel
    Lac

    Baignade dans le Buech

    Le Buëch prend sa source dans le vallon de la Jarjatte, sur la commune de Lus-la-Croix-Haute. Après avoir parcouru plus de 85 km à travers vallées étroites et plaines, il rejoint la Durance à Sisteron. Avant la longue mais belle étape du lendemain, n'hésitez pas à explorer ses rivages et vous y baigner.
    C'est une des dernières rivière torrentielle qui s'écoule en tresse. Le syndicat mixte de gestion intercommunautaire du Buëch et de ses affluents (SMIGIBA) mène des études à ce sujet.
  • Église de l'assomption à Ribiers
    Église de l'assomption à Ribiers - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Ribiers

    L'histoire du village remonte à la période pré-médiévale durant laquelle il fut bâti. Il se prénommait alors Ripæ ou Rivi ou Riperii (les rivages), en raison de sa proximité avec le Buëch. Aujourd'hui, le village ancien s'organise autour la place de l'église paroissiale de l'Assomption, bâtie pour la première fois avant 1279. Sur cette place, un lavoir public fut inauguré en 1675. Un hangar protégeant le lavoir, fut construit en 1880 pour permettre aux lavandières de travailler par tous temps. Pour répondre aux exigences de la création du réseau d'eau potable et assainissement, l’ensemble a été détruit en 1960. Il reste néanmoins aujourd’hui la grande fontaine dont les quatre canons en fonte sont réputés être orientés selon les points cardinaux.
  • Abbaye de Clarescombe en 1880
    Abbaye de Clarescombe en 1880 - Marcel Eysseric
    Petit patrimoine

    Ancienne Abbaye de Clarescombe

    L’abbaye de Clarescombe, aussi appelée « Clairecombe », appartenait à l'Ordre de Chalais. Elle constitue donc une étape importante sur les Chemins Chalaisiens. Clarescombe a été fondée par sa voisine l'abbaye Notre-Dame de Lure, elle-même fondée par l’abbaye de Boscodon. Elle fut érigée au plus tôt en 1190, suite à une donation de la famille de Mévouillon. La proximité du torrent et d’excellents pâturages (Rougnouse) étaient des atouts de taille pour le choix du site.
    Malgré ces éléments a priori favorables, elle fut la première des abbayes Chalaisiennes à connaître des difficultés matérielles et morales. Dès 1278, des différends opposent I'abbé Olivier et certains de ses moines. Dix ans plus tard, son rattachement aux Chevaliers de Jérusalem de Saint-Pierre-Avez, commune voisine, marque la fin de son appartenance à l’ordre Chalaisien.
    Située sur un domaine de terres défrichées ne donnant plus aucun revenu, l’abbaye est d’une extrême pauvreté et la misère entraîne prématurément sa fin moins d’un siècle après sa fondation. Les guerres de religion parachèvent ce déclin : l’abbaye tombe en ruines jamais réexploitées. 
    Une grande campagne de défrichement lancée en 2008 a permis de mettre au jour certaines parties de l’ancien bâtiment. Malheureusement, la végétation a repris le dessus depuis ces années, si bien que les vestiges de l’abbaye de Clarescombe sont redevenus quasi invisibles, enfouis sous une épaisse végétation. Le site se situe sur un terrain privé et n’est pas ouvert aux visites.
  • Les Avens
    Les Avens - Rémi Borel
    Géologie

    Les Avens

    Un « Aven » est une grotte, un abîme. Dans la descente après le col Saint-Pierre, vous évoluez dans un paysage d’Avens, de gouffres, falaises et dalles rocheuses, formés par l'effondrement de la voûte d'une cavité karstique (ou grotte) dû à la dissolution des couches calcaires par l'eau de pluie. La végétation est ici méditerranéenne, avec la présence de thym et genêts.
  • Gorges de la Méouge
    Gorges de la Méouge - Rémi Borel
    Géologie

    Gorges de la Méouge

    Tout le sentier qui longe la Méouge entre Saint-Pierre-Avez et Antonaves est magnifique. Il évolue entre points en surplomb et passages au plus près de la rivière, invitant à autant de pauses rafraîchissantes.
    Le rocher du Château, tour naturelle torsadée, est un rescapé de l’érosion. Il se situe sur une partie de sentier très aérienne. Comme si elle marquait une frontière, la roche Coupée est un passage emblématique des gorges et l’un des plus escarpé. 
    Le Banc de Bouc, îlot rocheux en tronc de cône, aussi appelé « Castellac », évoque la présence d'un château disparu. Ce promontoire naturel situé au milieu d'un méandre très serré s'est formé il y a environ 140 millions d’années. Ce lieu semble avoir abrité un oppidum puis un habitat castral du début du moyen-âge. Devenu cimetière en 1258, il persista comme tel jusqu’au milieu du XIXè siècle.
  • Pont Roman
    Pont Roman - Rémi Fabrègue-CCSB
    Architecture

    Pont Roman

    Le pont roman date probablement du XIVè ou XVè siècle. Il a fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques en 1981. Sa construction très solide en pierres de taille, alors qu'un simple pont de bois plus économique aurait représenté un investissement raisonnable, fonde les interrogations sur sa mission et ses commanditaires. Vu l'aridité, la pauvreté des sols, la morphologie accidentée des terrains reliés par lui, l'absence de voie (« économique », de liaison entre hameaux), une hypothèse fait envisager la possibilité d'un prolongement de draille pastorale. Leur entretien était parfois pris en charge par des autorités régionales, pour éviter les conflits de passages de troupeaux étrangers préservant les terres agricoles fragiles.
  • Village d'Antonaves
    Village d'Antonaves - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Antonaves

    Petit par la taille, le village d’Antonaves dispose pourtant d’un patrimoine très intéressant, comme l’église Saint-Pierre-aux-Liens, la chapelle Saint-Eutrope et le lavoir, tous trois aussi proches que préservés. En arpentant ses ruelles, on découvre des maisons et ruelles harmonieusement pensées dans le style provençal. Le village fut construit sur les flancs de la montagne de Saint-Cyr, à l’abri des crues dévastatrices de la Méouge. 
  • Château de Mison
    Château de Mison - Rémi Borel
    Point de vue

    Le Grand Serre

    L’arrivée à la crête du Grand Serre offre la satisfaction d’une vue dégagée vers l’est avec en premier plan la vallée du Buëch, et un peu plus loin les impressionnantes ruines du château de Mison. Au XIIIè siècle, la famille Mévouillon fait construire cette forteresse. L'édifice s'organise autour d'une cour centrale et de quatre corps de bâtiments flanqués de tours carrées. Le château abandonné était déjà ruiné à la fin du 18è siècle, mais il est en cours de restauration depuis une vingtaine d’années.
    La crête est également un marqueur de l’évolution des paysages. Le versant est ouvert d’un côté, en opposition avec le versant ouest, reboisé par l’ONF depuis que le lieu est une forêt domaniale.
  • Ancien hameau de Piloubeau
    Ancien hameau de Piloubeau - Rémi Borel
    Histoire

    Ancien hameau de Piloubeau

    Les ruines de Piloubeau témoignent de l'histoire locale et sont entourées de paysages variés, allant des forêts aux prairies et aux sentiers de maquis. Historiquement, ce hameau est un exemple de l'abandon progressif des petits villages de montagne dans la région, principalement au XXe siècle, sous l'effet de l'exode rural et des changements économiques. Par sécurité, l’accès aux ruines est interdit.
  • Le Grand Buëch
    Le Grand Buëch - Rémi Borel
    Lac

    Le Buëch

    Juste avant d'arriver à Laragne-Montéglin, la vue plongeante sur le Buëch laisse découvrir son large lit. Le Buëch est une des rares rivières en tresse, charriant beaucoup de graviers et dont le lit est divisé en de nombreux chenaux, caractéristiques des rivières de piémont.
  • Église Saint-Martin de Laragne
    Église Saint-Martin de Laragne - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Église Saint-Martin de Laragne-Montéglin

    Comme son nom le suggère, la commune de Laragne-Montéglin est issue de la fusion en 1949 des deux anciens villages éponymes. L’église Saint-Martin est la plus grande des trois églises de la commune. Certains textes mentionnent déjà une église au XVè siècle. L’église que l’on voit dans sa forme actuelle date du début du XXè siècle. Entre la faillite de l’entreprise et des retards de construction, il faudra 4 ans, entre 1898 et 1902 pour que l’église soit complètement érigée. Si vous êtes présents ce jour, nous vous invitons à visiter le dynamique marché du jeudi matin avant votre départ.
  • Hameau d'Arzeliers
    Hameau d'Arzeliers - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Arzeliers

    Arzeliers est le berceau de la commune actuelle de Laragne-Montéglin. Le hameau actuel est constitué de quelques maisons typiques entourées d’exploitations agricoles. On y trouve l’église dédiée à Saint-Marcellin-Pape, une des trois de la commune.
  • Chateau d'Arzeliers
    Chateau d'Arzeliers - Rémi Borel
    Histoire

    Villevieille ou Château d'Arzeliers

    Au-dessus de l’actuel hameau d’Arzeliers trônait au XIIè siècle un château fortifié dont on ne soupçonne pas l’importance aujourd’hui. L'enceinte du château devait renfermer un vieux donjon au sommet de la butte et en contre-bas, un logis accolé au bâtiment de la chapelle castrale. À la fin du XIXè siècle, il en restait encore le premier niveau. Le tout était entouré d'une courtine, protégée au nord par deux tours dont il reste quelques traces.
    Les ruines que l’on voit aujourd’hui datent d’entre le XVIè et la fin du XIXè siècle. Il s’agit des anciennes maisons du hameau alors appelé Villevieille, le Vière ou les Tourès. On a pu repérer quatre ensembles qui, au milieu du XIXè siècle correspondaient à quatre fermes. La mieux conservée, à gauche à l'entrée du site, a été habitée jusqu'en décembre 1943 par Marius Deltier. On y trouve une cave, une bergerie et une remise au rez-de-chaussée. Le premier étage était occupé par une salle, une cuisine, ainsi qu'un four à pain et une partie de grange. À l'étage supérieur, un escalier devait conduire à un galetas où on remisait le grain et le foin. 
  • Plan d'eau du Riou
    Plan d'eau du Riou - Rémi Borel
    Lac

    Plan d'eau du Riou

    Le plan d’eau du Riou est sans doute la plus belle étendue d’eau que vous croiserez sur cette section des Chemins Chalaisiens. Bien que créé artificiellement pour les besoins du canal du Buëch, son niveau constant lui donne l’aspect d’un lac naturel. Le barrage est relativement récent puisqu’il date de 1991. N’hésitez pas à faire une pause détente sur les rivages du lac.
  • Village de Saint-Genis
    Village de Saint-Genis - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Village de Saint-Genis et église Saint-Louis

    Vers 1100, le territoire de Saint-Genis est attribué aux comtes de Provence puis au Dauphiné. En 1793, Saint-Genis est rebaptisé Montplâtre, en raison de la présence de nombreuses carrières de gypse. Il dénombrait 262 habitants en 1826 contre 50 en 2013. L’église Saint-Louis, particulièrement préservée, fut construite en 1874 dans le quartier Saint-Jaume par l’abbé Blanchard, destinée à propager la foi chrétienne. Elle remplaçait l’ancienne église proche du cimetière, situé en contrebas.
  • Gorges du Riou
    Gorges du Riou - Rémi Borel
    Géologie

    Gorges du Riou

    Prenant sa source au cœur de la forêt domaniale de Beynon, le Riou a creusé les gorges du même nom. Les Gorges du Riou relient la Forêt de Jubéo et le village de Saint-Genis. Le sentier serpente tantôt entre fond de vallée escarpée et points de vue dans cet immense cirque.
  • Marnes au col de la Croix
    Marnes au col de la Croix - Rémi Borel
    Géologie

    Savournon, patrimoine et paysages de marnes

    Savournon est un charmant petit village au patrimoine important. Le sommet de l’Aigle accueillait au XIIè siècle un château et son donjon dont il ne reste que des ruines. En revanche, l’église Saint-Jacques-et-Saint-Philippe édifiée au XIXè siècle est un édifice important au regard de la taille actuelle de la commune.
    Le paysage de Savournon est particulièrement marqué par la présence de marnes. Elles se sont formées au fond du bassin vocontien qui occupait cet espace au Secondaire. Pendant des millions d’années se sont accumulées des centaines de mètres d’épaisseur de sédiments. Elles sont constituées d’argile (jusqu’à 65 %), de calcaire et de schiste. Leur couleur varie du noir au bleuté, en passant par les gris, voire le jaunâtre, à la suite d’altération. Elles forment des sols friables très sensibles à l’érosion, et à la formation de ravines intermittentes.
  • Vue sur la montagne d'Aujour
    Vue sur la montagne d'Aujour - Rémi Borel
    Point de vue

    Vue sur la montagne d'Aujour

    Du haut de ses 1834 m, la montagne d’Aujour offre un point de vue à 360°. Son décroché rocheux au sommet crée une faille en forme de dent qui lui donne son profil caractéristique. C’est sous cette montagne que les moines de Clausonne auraient extrait une partie des pierres ayant servi à la construction de leur abbaye que vous pourrez visiter lors de la prochaine étape.
  • Lac de Peyssier
    Lac de Peyssier - Norman Lancelot
    Lac

    Lac de Peyssier

    Le nom Peyssier vient de l’occitan peissier qui vient lui-même du latin paxilli qui désigne un bassin, une retenue d’eau produite par un barrage de pieux. Dans les années 1970, un barrage a été construit pour développer l’irrigation agricole dans le Val-d’Oze.
  • Torrent de Maraize
    Torrent de Maraize - Norman Lancelot
    Flore

    Espace Naturel Sensible de la Haute Vallée de Maraize

    La Haute Vallée de Maraize, site de 2 000 hectares, a été classée « Espace Naturel Sensible » par le Conseil Départemental des Hautes-Alpes en 1987 du fait de la somptuosité de ses paysages et de ses caractéristiques géologiques et floristiques particulières.
    Le climat, d’influence fortement méditerranéenne dans un massif alpin de moyenne altitude et très accidenté, favorise le développement d’une flore et d’une faune d’une grande diversité grâce aux différents biotopes existants.
    L’entrée dans le massif d’Aujour se fait par les gorges du Gouravour, impressionnantes par leur étroitesse et leur hauteur. Elles offrent un panorama géologique assez unique, et recèlent des trésors cachés, comme des genévriers thurifères vieux de mille ans ! Les couples d’aigles et les chamois accompagnent parfois les visiteurs.
    Ce territoire est aujourd’hui abandonné par les hommes : les vestiges de l’abbaye de Clausonne et la ferme du Faï sont les derniers foyers d’une occupation qui fut pourtant durable et importante. L’installation en l’an mille du castrum d’Oze, au pic de Saint-Ponçon, sur le rebord nord ouest du massif, illustre cette dimension tutélaire.
    Ce plateau d’altitude, « château fort naturel », a abrité sur tout son espace une population nombreuse dans le lointain Moyen-Âge ; le site d’Oze-la-vieille, en bordure du massif au-dessus du Saix, permet de mesurer à quel point Aujour n’était pas un territoire marginal, mais fut le cœur du Val-d’Oze.
  • Abbaye de Clausonne
    Abbaye de Clausonne - Rémi Borel
    Petit patrimoine

    Abbaye de Clausonne

    L’abbaye de Clausonne est la première fille de Notre-Dame de Lure, elle-même fille de Notre-Dame de Boscodon. L’année de sa fondation n’est pas précise mais il est possible de la dater vers 1185. Le site de Clausonne, situé en bordure du torrent de Maraize, présente un attrait spirituel en raison de son isolement géographique et renforce le maillage existant entre les communautés chalaisiennes méridionales de Lure, Boscodon et Valserres. Une longue journée de marche doit permettre de relier les sites entre eux, ce qui sera essentiel pour la transhumance des brebis vers la plaine de la Crau où l’abbaye de Puyredon est fondée en 1205.
    Le seigneur du Val-d’Oze fait don du domaine sur lequel les moines vont construire l’abbaye. Celle-ci possèdera également des terres, des pâturages et des vignes. Les revenus demeurent toutefois modestes. Malgré son isolement, l’abbaye et ses occupants vont subir plusieurs pillages et destructions. En 1573, les exactions des troupes protestantes lui sont fatales et l’abbaye disparait en tant que monastère régulier. Jusqu’à cette date, Clausonne et Boscodon auront maintenu une existence indépendante plusieurs siècles après la disparition de l’Ordre de Chalais.
    À partir de cette date, l’édifice sera investi et transformé en ferme puis en mairie- école après la Révolution. Une église paroissiale a été aménagée dans le chœur pour les 80 habitants du village de Clausonne, qui a disparu après le rachat par l’État de l’ensemble du domaine pour en assurer la gestion forestière.

    https://www.abbayedeclausonne.org
  • Trompes du Faï
    Trompes du Faï - Norman Lancelot
    Histoire

    Le hameau du Faï : liens sociaux et curiosités sonores

    Le hameau du Faï est un lieu d'accueil géré par l'association Les Villages des Jeunes-Solidarités Jeunnesses. Il participe activement à la vie sociale de la vallée du Buëch. Des chantiers de jeunes internationaux et des chantiers d’insertion sont accueillis sur site, des animations culturelles ainsi que des soirées à thème sont organisées et favorisent le brassage interculturel et générationnel.
    En 1994, a été créé un ensemble musical monumental unique au monde : d'énormes "trompes" (enceintes acoustiques directionnelles) ont été construites face à une formidable chambre d’écho naturelle constituée par les falaises qui surplombent le site. Le son par un effet de cathédrale emplit toute la vallée. L’instrument est aujourd’hui destiné à des expérimentations et performances sonores sans limites ni équivalent ailleurs dans le monde. Le festival "la Montagne qui chante" a lieu tous les 17 août.
  • Église de Saint-Auban-d'Oze
    Église de Saint-Auban-d'Oze - Norman Lancelot
    Histoire

    La baronnie du Val d’Oze

    En l’an 972, la reconquête des régions alpines par le comte de Provence considérées comme décivilisées et déchristianisées, amène l’installation d’un chef, Reynier d’Oze. Il s’installe sur un territoire délimité par les villages actuels de La Bâtie-Montsaléon, Chabestan, Le Saix, Furmeyer, Peyssier, ainsi que les hameaux de Villelongue et Plan-du-Bourg. Le village de Clausonne est inclus dans ce territoire.
    Reynier s’appuie sur des petits dominants locaux pour gérer ce territoire. Ainsi, naissent les seigneuries du Saix, de Chabestan… Clausonne sera donné par le baron à des moines chalaisiens qui y construiront l’abbaye au XIIe siècle ; l’abbé en sera le seigneur mineur, réticent à prêter serment d’allégeance au baron. Deux familles parentes, les Reynier puis les Augier, administrent successivement la baronnie.
    Le village d’Oze connait successivement trois implantations. Sur le pic Saint-Ponçon, installation d’un castel seigneurial pour protéger l’entrée du vallon, entouré de falaises de Chabestan à Peyssier, château fort naturel, qui a servi d’asile avant l’an mil. Un siècle plus tard, Oze est établi à Saint-Laurent au sommet des marnes de la Bachassette. Suite à l’incendie de 1472, le village d’Oze est construit à l’emplacement actuel et celui de St-Auban est créé.
    Après une apogée autour des années 1350, la baronnie est amputée par des ventes successives pour renflouer les caisses des barons endettés. Après le démantèlement de la baronnie, les villages s’organisent de façon indépendante.
  • Le Pont de la Morelle sur le Petit Buëch
    Le Pont de la Morelle sur le Petit Buëch - Norman Lancelot
    Lac

    Le petit Buëch

    Depuis Sisteron, l’itinérance remonte le Buëch, mais il existe le « Petit » et le « Grand » Buëch. Au droit de Veynes, coule le Petit Buëch, pourtant pas si petit car il mesure à lui seul 44 km ! Quant au Grand Buëch, il prend sa source à Lus-la-Croix-Haute, dans le vallon de la Jarjatte. Le Petit et le Grand Buëch confluent quelques kilomètres en amont de Serres.
  • Veynes
    Veynes - Rémi Borel
    Histoire

    L'étoile de Veynes

    À l’époque romaine, Davanium (Veynes) est une étape entre Vapincum (Gap) et Valence. Au Moyen-Âge, époque de prospérité, des marchands lombards battant monnaie, ainsi que plusieurs familles de confession juive, s’installent à Veynes. Jugées responsables de l’épidémie de peste de 1348, ces dernières seront victimes d’un pogrom qui n’épargnera que les enfants.
    À la Renaissance, les Veynois se convertissent au protestantisme. Persécutés sous Louis XIV, ils sont nombreux à fuir en Suisse, Allemagne et Hollande et la ville perd ainsi une partie importante de sa population active. Certains auront des destins prestigieux, tels André de Revillasc (général de l’armée prussienne) ou Abraham Patras (gouverneur de Sumatra).
    En 1875, Veynes devient « cité cheminote » avec l’arrivée du chemin de fer. Ce point central du trafic des Alpes du Sud est alors surnommé « l’étoile de Veynes ». Avec le déclin de l’activité ferroviaire dans les années 1970, la ville se réoriente et devient « ville solaire ».

Profil altimétrique


Recommandations

Dans la mesure du possible, prévoyez vos hébergements à l'avance. Certaines arrivées d'étapes correspondent à un hébergement unique :
    ▪️la montagne de Lure,
    ▪️les Eysserennes à Savournon,
    ▪️les Oustaus dans la plaine de Peyssier,
    ▪️Villauret à Saint-Auban-d'Oze.
Vous pouvez bien entendu fusionner ou découper des étapes à votre guise.
L’équipement pour parcourir un itinéraire sur plusieurs jours doit être adapté pour éviter toute mésaventure :
  • Vêtements de randonnée adaptés à tous les temps.
  • Chaussures de marche.
  • Sac à dos et accessoires indispensables pour la randonnée (gourde, crème solaire, trousse à pharmacie, couverture de survie, chapeau, boussole, carte IGN, sac de couchage, etc).
  • Nourriture adaptée selon les étapes envisagées.

Transport

Le départ s'effectue au centre-ville de Forcalquier.
La ville est accessible en transports en commun : 
  • depuis la gare de La Brillanne-Oraison,
  • puis par les bus réguliers ZOU! entre La Brillanne et Forcalquier.
L'arrivée se fait à la gare de Veynes. D'ici, vous pouvez prendre un train en direction de Marseille qui vous ramènera à la gare de La Brillanne-Oraison.

Sur la même ligne de train, vous pouvez également démarrer ou arrêter l'itinérance aux gares de Sisteron et Laragne-Montéglin.

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